Ne gagnant pas assez d'argent pour vivre en tant que cycliste professionnelle, Marion Rousse a décidé de se reconvertir. Elle est alors passée de l'autre côté, en devenant consultante. Aujourd'hui sur France Télévisions, c'est sur Eurosport que Marion Rousse s'est lancé dans cette carrière. Un défi qui n'a pas manqué de l'effrayer au début.

Aujourd'hui, on est désormais habituée à voir Marion Rousse à la télévision. Consultante sur France Télévisions, la compagne de Julian Alaphilippe est devenue l'un des visages du cyclisme en France. C'est d'ailleurs sur Eurosport qu'elle avait commencé à la télévision après sa carrière comme cycliste professionnelle. De quoi effrayer Marion Rousse, qui était alors la seule femme consultante dans « un milieu très macho, très masculin ».

« J'étais la seule femme à faire ça »
Pour le podcast Dream Team, Marion Rousse a fait part de ses peurs au moment de se lancer à la télévision. Elle raconte alors : « Est-ce que j’ai douté du fait d’être assez armée pour investir un nouvel environnement que je ne connaissais pas ? Oui. Et en plus, il y avait une double problématique qui se posait. Quand j’ai commencé à commenter des courses masculines à la télé, j’étais la seule femme à faire ça. J’étais la première femme commentatrice ? Oui. Et ça restait quand même un milieu très macho, très masculin. Moi même j’ai pris peur quand on m’a proposé cette fonction. Je me suis dit est-ce que les gens sont prêts à entendre une voix féminine, à entendre une femme leur expliquer le vélo. En fait j’ai été idiote de me poser cette question parce que j’ai été très vite adoptée. Quand tu mets les bonnes personnes à la bonne place, ça prend toujours. Les gens ont vu tout de suite que j’avais assez fait de kilomètres sur un vélo, assez galéré pour pouvoir en parler aussi bien qu’un homme. Mais c’est clair qu’au début, je me suis mise moi même des barrières ».
« Mes parents ont dit ça y est, elle va se jeter dans la gueule du loup »
Marion Rousse n'aura d'ailleurs pas été la seule à avoir peur de cette reconversion à la télévision. En effet, ses parents aussi ont eu des craintes. « Je viens de la campagne, mon père était ouvrier, ma mère dans l’éducation nationale. Quand j’ai commencé dans la télé, ça les a effrayés. Mes parents ont dit ça y est, elle va se jeter dans la gueule du loup, comment ça va se passer. J’y suis allée, toujours le côté fonceuse, mais prudente », a-t-elle fait savoir.