Aujourd’hui, la vie de Marion Rousse tourne principalement autour du cyclisme. Et voilà que ça dure depuis plusieurs années maintenant. En effet, dès son plus jeune âge, la compagne de Julian Alaphilippe ne pensait qu’à cette discipline sportive. Ayant déployé de grands efforts pour atteindre le plus haut niveau, ce qu’elle a réussi à faire, Marion Rousse a dû faire de nombreux sacrifices. De quoi impacter notamment sur son enfance.

Alors qu’on connait aujourd’hui Marion Rousse en tant que directrice du Tour de France femmes ou encore consultante sur France Télévisions, elle était auparavant l’une des actrices du peloton. En effet, pendant quelques années, la compagne de Julian Alaphilippe a été cycliste professionnelle, elle qui a notamment remporté un titre de championne de France. Et pour y arriver, Marion Rousse s’était uniquement concentrée sur le cyclisme et ce dès son plus jeune âge.
« J’ai aussi eu une enfance particulière »
Il n’y avait donc que le cyclisme qui comptait pour Marion Rousse quand elle était plus jeune. De quoi faire qu’elle n’a pas eu une enfance comme les autres comme elle a pu l’expliquer lors du podcast Dream Team : « C’est clair que je n’ai pas été carriériste parce que pour moi, j’avais besoin de faire du sport, le vélo en particulier, pour m’épanouir. J’ai aussi eu des résultats très tôt. J’ai aussi eu une enfance particulière, je n’ai pas connu les boites de nuit, j’allais à l’école mais je pensais plus à aller m’entraîner le soir. J’ai très vite intégré l’équipe de France, je suis partie très tôt de la maison. Ça te fait grandir plus vite. J’étais très axée sport dans la jeunesse ».
« Mon parcours de vie n’était pas écrit d’avance »
Au final, le parcours de Marion Rousse la amenait là où elle est aujourd’hui, à savoir consultante et présentatrice sur France Télévisions ainsi que directrice du Tour de France femmes. Une trajectoire à propos de laquelle l’ancienne champion de cyclisme a expliqué : « J’ai toujours douté. Je suis fonceuse, mais en même temps, je cogite beaucoup. J’ai eu pas mal de déclics dans ma vie, avec ce petit côté au début timide et en même temps de me dire que je ne vais pas y arriver. Tu y vas, mais tu as peur. Et finalement, au fur et à mesure des années, tu prends confiance en toi, tu vois que le job tu le fais bien et du coup tu deviens plus à même de prendre des bonnes décisions. Mon parcours de vie, alors que je n’ai que 31 ans, il n’était pas écrit d’avance. Il n’y a personne qui m'a tendu la main, je n’avais pas un parcours écrit d’avance. Je viens de la campagne, mon père était ouvrier, ma mère dans l’éducation nationale. Quand j’ai commencé dans la télé, ça les a effrayé. Mes parents ont dit ça y est, elle va se jeter dans la gueule du loup, comment ça va se passer. J’y suis allée, toujours le côté fonceuse, mais prudente ».