Tour de France : Pogacar évite une catastrophe en direct
Jean de Teyssière

La cinquième du Tour de France a livré son verdict avec la victoire tant attendue de Mark Cavendish ! Echouant de peu l'année dernière à Bordeaux, le coureur britannique de 39 ans s'est enfin offert une 35ème victoire d'étape sur le Tour de France, battant le record d'Eddy Merckx, légende du cyclisme. L'autre image de cette étape fut l'incroyable réflexe de Tadej Pogacar, lui permettant certainement de conserver son maillot jaune à l'issue de cette course.

Entre Saint-Jean-de-Maurienne et Saint-Vulbas, la cinquième étape du Tour de France n'allait pas offrir de grand spectacle. Une étape de plaine marquée tout de même par quelques côtes de quatrième catégorie et une échappée menée par deux Français, Clément Russo (Groupama-DJ) et Mattéo Vercher (TotalEnergies) repris à 35 kilomètres de l'arrivée. Au final, Mark Cavendish a réussi à remporter cette 35ème étape tant attendue, battant le record du légendaire Eddy Merckx. Et Tadej Pogacar conserve son maillot jaune, non sans s'être fait une belle frayeur.

Le réflexe exceptionnel de Pogacar

Lors d'une cinquième étape du Tour de France promise aux sprinteurs, Tadej Pogacar aurait pu vivre une sacrée déroute. Lors du 60ème kilomètre, la route se sépare en deux suite à la présence d'un îlot directionnel. Bien confortablement installé au milieu du peloton, le Maillot Jaune ne voit le panneau que trop tard mais use d'un réflexe exceptionnel qui lui évite la chute de justesse. Derrière lui, d'autres coureurs ont eu moins de chance, comme Pello Bilbao et cinq autres cyclistes. Tous ont heureusement pu reprendre la course sans dommages.

«J'ai eu beaucoup de chance d'éviter la chute»

A la fin de la cinquième étape remportée par un Mark Cavendish record, le Maillot Jaune Tadej Pogacar est revenu sur ce réflexe qui a peut-être sauvé son Tour : « Nous étions dans le peloton et soudain quelque chose est apparu au milieu de la course, venu de nulle part. Les gars devant moi ont freiné et nous avons touché les roues, les épaules, mais j'ai heureusement échappé à la chute. J'ai réagi instinctivement et j'ai eu beaucoup de chance d'éviter la chute. C'est un élément naturel des étapes de plaine. Le peloton est toujours groupé, tranquille, toujours calme, et c'est là que le danger peut arriver avant que vous ne le sachiez. Mais c'était un sentiment agréable de rouler à nouveau avec le Maillot Jaune, j'ai apprécié. En tout cas, le plus intéressant, c'est que j'ai pu rouler jusqu'à l'arrivée en toute sécurité sur une étape délicate. C'était moins stressant qu'à Turin, car les choses à l'avant sont toujours restées relativement calmes. »

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