Alors que Marion Rousse dirige actuellement le Tour de France femmes, quand elle était cycliste professionnelle, elle n’a pas eu la chance de pouvoir participer à la plus belle course du monde. De quoi laisser un goût amer chez la compagne de Julian Alaphilippe. En effet, quand elle était encore en activité, Marion Rousse aurait bien aimé pouvoir disputer la Grande Boucle afin notamment de pouvoir exposer son maillot de championne de France.
Cela fait maintenant plusieurs saisons que les cyclistes professionnelles ont l’occasion de se montrer sur la plus belle course du monde : le Tour de France. En effet, une version féminine a été lancée avec à sa tête Marion Rousse. Cette dernière a ainsi grandement participé à l’explosion de cet événement. Une sorte de revanche pour l’ancienne cycliste professionnelle qui n’a pas eu la chance de pouvoir participer au Tour de France femmes, notamment quand elle était championne de France.
Un titre de championne de France qui donne un regret à Marion Rousse !
« J'étais hyper fière de ce titre. À l'époque, malheureusement, je n'avais pas le plaisir de pouvoir le porter quelques semaines après sur la plus belle course au monde. Je suis contente, avec mon passé d'ancienne sportive de haut niveau, de voir qu'à mon échelle, je travaille dur pour que toute la jeune génération n'ait pas à connaître les galères que moi j'ai connues », a ainsi fait savoir Marion Rousse dans des propos accordés à L’Equipe.
Une courte carrière professionnelle !
Ayant donc réussi à remporter un titre de championne de France, Marion Rousse n’aura toutefois connu qu’une courte carrière de cycliste professionnelle. En effet, la compagne de Julian Alaphilippe avait rapidement pris sa retraite, un arrêt à propos duquel elle avait notamment déjà expliqué : « Pourquoi avoir arrêté ma carrière à 24 ans ? Tout simplement parce que je ne gagnais pas d’argent. J’étais coureuse professionnelle, mais je n’étais pas payée. À cette époque, il n’y avait peut-être que deux ou trois filles rémunérées et c’était toujours les mêmes qui gagnaient des courses. Encore, moi, j’avais la chance d’avoir une convention d’insertion professionnelle. Je travaillais pour la mairie d’Étampes, dans l’Essonne, avec un mi-temps payé à temps plein. On avait des compétitions, mais les médias ne s’y intéressaient pas. On ne nous connaissait pas, on avait l’impression de ne pas avoir de statut social ».