Emmanuel Hubert, manager général de l'équipe Arkéa-Samsic, s'est exprimé par le biais d'un communiqué au sujet des accusations de dopage qui pèsent sur son équipe.
Le Tour de France s'est terminé dimanche par le succès de Tadej Pogacar, mais continue de faire beaucoup parler. Et comme souvent dans le cyclisme, ce sont les accusations de dopage qui ont pris le pas sur les exploits sportifs. Et alors que le jeune slovène est au cœur des soupçons suite à sa performance historique, c'est bien l'équipe Arkéa-Samsic qui est au cœur d'une polémique d'une plus grande ampleur. En effet, une enquête pour soupçons de dopage a été ouverte et un hôtel de l'équipe française a été perquisitionné. D'après les informations de L'Equipe, les deux personnes en garde à vue sont des proches de l'entourage des frères Quintana, Nairo et Dayer qui ont été entendus dans les locaux de l'Oclaesp (Office central de lutte contre les atteintes à l'environnement et à la santé publique). Emmanuel Hubert, manager général de l'équipe Arkéa-Samsic, fait le point sur ces accusations.
Arkéa-Samsic prêt «se désolidariserait» de Quintana si les accusations sont confirmées
« Une perquisition a bien eu lieu la semaine dernière au sein de notre hôtel, comme je l'ai déjà confirmé auprès de différents médias. Elle n'a concerné qu'un nombre très limité de coureurs, ainsi que leur entourage proche, non salarié de l'équipe. L'équipe, son manager général ainsi que son staff, actuellement cités dans les médias, ne sont absolument pas mis en cause et en conséquence ne sont tenus informés d'aucun élément de près ou de loin, relatif au déroulement de l'enquête, qui je le rappelle ne vise ni l'équipe, ni son staff directement. Nous soutenons bien évidemment nos coureurs, mais s'il s'avérait qu'à l'issue de l'enquête en cours des éléments venaient confirmer la véracité de pratiques de dopage, l'équipe se désolidariserait immédiatement de tels actes et prendrait sans attendre les mesures qui s'imposent pour mettre fin aux liens pouvant les unir avec des méthodes inacceptables et toujours combattues. En effet, l'équipe membre du MPCC, mouvement pour un cyclisme crédible, a toujours au cours de ces vingt dernières années démontré son attachement à l'éthique et pris position en faveur de la lutte contre le dopage », confie-t-il par le biais d'un communiqué.