Vainqueur à Rodez ce samedi, Michael Matthews peut enfin lâcher un ouf de soulagement.
La TeamSunweb est à la fête ! Après la victoire de Warren Barguil vendredi à Foix, MichaelMatthews a levé les bras en vainqueur ce samedi lors de la 14e étape du TourdeFrance entre Blagnac et Rodez. Le sprinteur australien s’est donc imposé devant GregVanAvermaet et EdvaldBoassenHagen. Dans des propos rapportés par L’Équipe, le vainqueur du jour affiche un certain soulagement.
« Cette victoire m'enlève un poids des épaules »
« Aujourd'hui, la victoire était vraiment l'objectif, c'était planifié depuis longtemps. On a essayé de s'économiser lors des deux derniers jours pour être prêts aujourd'hui. Ensuite, on a fait en sorte que l'échappée qui parte ne soit pas constituée de coureurs trop forts et on a mis deux coureurs devant pour contrôler. Je figurais clairement parmi les favoris et c'est difficile parce que tout le monde parle de vous et tous les regards se tournent vers vous dans le peloton. Beaucoup ont essayé de se placer devant moi et ça m'a rendu la tâche difficile. J'ai eu la chance de pouvoir revenir dans les roues tout en ayant gardé de bonnes jambes. Il y a deux ans, j'étais ici, dans le même final, mais j'avais quatre côtes cassées et la peau en lambeaux. J'ai beaucoup regardé la vidéo de l'arrivée de 2015, ça m'a servi de reconnaissance. Du coup, je me suis préservé en vue de la partie très raide et j'ai tout donné. Ensuite, j'ai eu les cinquante derniers mètres pour profiter et apprécier. Cette victoire m'enlève un poids des épaules. J'aurai moins de pression, maintenant. Ce n'est pas l'équipe qui me la mettait, je me la mettais tout seul. Cette victoire prouve aussi que j'ai les jambes pour gagner sur le plat. Seulement, pour cela, il faut arriver dans de parfaites conditions. On va peut-être y arriver, maintenant. Nos deux victoires en deux jours ? Oui, c'est très spécial. Warren et moi, on devait se préparer ensemble dans un stage d'avant Tour et il n'a pas pu venir parce qu'il était tombé au Tour de Romandie. Warren est aussi mon compagnon de chambre. Ça fait donc deux victoires en deux jours pour la même chambre... », confie MichaelMatthews.