David Lappartient, président de l'UCI, n'hésite pas à en remettre une couche sur l'affaire de dopage autour de Christopher Froome.
Depuis l’annonce de l’UCI d’une prise anormale de Salbutamol, produit contre l’asthme lors du dernier Tour d’Espagne, Christopher Froome reste dans l’œil du cyclone. Mais l’Union Cycliste Internationale n’a pas encore statué sur le sort du leader de la Sky, libre de courir, et ce malgré cette polémique. Interrogé par AS ce jeudi, DavidLappartient, président de la Haute instance du cyclisme mondiale, se confie à nouveau sur cas cas épineux.
« Quand cela finira-t-il ? J’aimerais vous le dire. Pour être honnête, je ne sais pas »
« Quand cela finira-t-il ? J’aimerais vous le dire. Pour être honnête, je ne sais pas. J’espère qu’il y aura une fin le plus tôt possible. J’ai dit que je l’attendais avant le Giro, même si je ne pense plus la même chose. Je ne suis même pas sûr que cela arrivera pour le Tour de France. Si nous ne l’obtenons pas, ce serait terrible. L’image du cyclisme est-elle endommagée ? Oui, sans aucun doute. Cependant, c’est un cas très complexe. Nous prendrons une décision le plus tôt possible. C’est la meilleure chose pour le coureur, l’équipe, les organisateurs et l’UCI. Si vous utilisez des substances interdites pour augmenter votre performance, je ne pense pas que ce soit faux de parler de tricherie. Le fait que les organisateurs du Giro et du Tour puissent empêcher la participation de Froome en cas de non-verdict ? Je comprends qu’ils ne désirent pas d’incertitude pour leurs courses », avoue DavidLappartient.