David Lappartient, patron de l'Union Cycliste Internationale (UCI), affiche un souhait fort pour le cas de dopage autour de Christopher Froome.
Malgré l’utilisation du Salbutamol, produit contre l’asthme, lors du dernier Tour d’Espagne, Christopher Froome peut encore courir. L’UCI (Union Cycliste Internationale) n’a toujours pas pris de décision ferme sur ce cas, et DavidLappartient, patron de la haute instance du cyclisme mondial, désire mettre un terme à cette polémique avant le grand départ du Giro, le 4 mai prochain, le tout dans des propos accordés à la Gazzetta dello Sport.
« J’aimerais que ce soit terminé avant le Giro »
« Quand ça va se terminer ? Je ne sais pas pour être honnête. J'espère le plus tôt possible. J'ai dit que j'aimerais que ce soit terminé avant le Giro mais je ne pense pas que ce soit possible. Nous poussons pour que cela arrive le plus tôt possible. Ce serait ce qu'il y a de mieux pour le coureur, l'équipe, les organisateurs et l'UCI. Mais il y a des problèmes, ce n'est pas simple et ça prend du temps. La procédure est longue, il y a des questions qui ont besoin de réponses, des documents doivent être étudiés. Les deux camps ont des avocats puissants et l'affaire est beaucoup plus compliquée que d'habitude. Je peux comprendre que les fans veulent une décision mais nous avons des procédures précises à l'UCI et nous devons les respecter pour la crédibilité de notre sport », concède DavidLappartient.