Tour de France : Les 5 plus grands sprinteurs de l’histoire du Tour
Alexandre Higounet

Entre ceux qui sont les plus rapides en vitesse pure mais qui ne peuvent s’imposer que sur des étapes plates comme la main et ceux qui vont peut-être un moins vite mais qui peuvent gagner sur tous les terrains et qui ramènent donc plus souvent le maillot vert à Paris, l’histoire présente deux familles de sprinters. Les deux figurent dans ce top 5. 

Freddy Maertens

Entre la fin des années 70 et le début des années 80, le fantasque sprinteur belge Freddy Maertens a dominé les débats dans les arrivées massives. Au total, il a remporté 15 victoires et ramené trois maillots verts. S’il n’a pas plus de victoire, c’est que Freddy Maertens a connu une carrière en dents de scie, ce qui fait qu’il n’a pas été souvent au départ du Tour. A trois reprises seulement, pour autant de maillots verts… A l’occasion de sa grande année, en 1981, Maertens écrasa la concurrence sur le Tour avec cinq victoires d’étape, dont celle sur les Champs ! Cette année-là, il remporta également le titre de champion du monde.

Erik Zabel

Le solide sprinteur allemand ne figure peut-être pas parmi les plus rapides de l’histoire, mais sa régularité et sa capacité à gagner en toutes circonstances lui ont permis de ramener le maillot vert à de très nombreuses reprises puisqu’il l’a gagné six fois ! En comparaison, Zabel n’a levé les bras « qu’à » 12 reprises, mais difficile de ne pas retenir dans l’histoire celui qui a longtemps détenu le record de maillots verts ramenés à Paris.

Mark Cavendish

Mark Cavendish peut aujourd’hui légitimement revendiquer le statut de meilleur sprinteur de l’histoire du Tour. Déjà, il figure indiscutablement parmi les plus rapides en vitesse pure. En terme d’efficacité, sa domination est tout autant indiscutable, le Britannique affichant 34 victoires d’étape au compteur, soit autant que le record absolu d’Eddy Merckx. Le seul petit point faible de l’Anglais tient dans sa régularité et sa capacité à passer la montagne, ce qui fait qu’il n’a ramené « que » deux maillots verts à Paris.

Peter Sagan

Comment ne pas retenir Peter Sagan dans les meilleurs sprinteurs du Tour ? A l’image d’Erik Zabel, Peter Sagan n’est peut-être pas le plus rapide en vitesse pure, mais sa régularité, sa faculté à gagner sur tous les terrains en arrivée en groupe et à passer la moyenne montagne lui ont permis de détrôner Erik Zabel du record de maillots verts, avec sept tuniques ramenées à Paris, série en cours puisque le champion slovaque est très loin d’avoir achevé sa carrière. De plus, au-delà de la course aux points, Sagan a depuis longtemps démontré qu’il savait gagner en arrivée massive, avec un compteur à 12 victoires d’étapes. Pour l’instant…

Robbie McEwen

Pour la dernière place de notre top 5, l’Australien Robbie McEwen s’est imposé. Bien sûr, on aurait aussi pu retenir d’autres noms, comme celui de Mario Cipollini, qui marqué les mémoires. Mais l’Italien n’a jamais fini l’épreuve à Paris, comme il apparaissait trop dépendant de son train, pour venir devancer McEwen. L’imprévisible Djamolidine Abdoujaparov, l’un des plus grands sprinters des années 90, aurait pu revendiquer cette place, mais il est devancé entre terme de victoires par McEwen. Abdoujaparov a ramené trois maillots verts à Paris pour neuf victoires d’étape, là où McEwen a lui aussi ramené trois maillots verts mais a levé les bras à 12 reprises. En vitesse pure, les deux étant très rapides, le critère statistique donne donc l’avantage au sprinteur australien.

Articles liés