En marge des quatre fantastiques annoncés en grands favoris sur le Tour, à savoir Tadej Pogacar, Jonas Vingegaard, Primoz Roglic et Remco Evenepoel, l’équipe Ineos s’avance avec de très solides arguments avec Egan Bernal, Carlos Rodriguez et Thomas Pidcock, qui n’a pas hésité à afficher clairement ses ambitions devant les micros.
Alors qu’à moins de trois semaines du départ du Tour de France, les projecteurs se concentrent sur les quatre favoris annoncés, à savoir Tadej Pogacar, Jonas Vingegaard, Primoz Roglic et Remco Evenepoel, l’équipe Ineos, l’ancienne grande spécialiste du Tour de France, fourbit tranquillement ses armes. Et le moins que l’on puisse dire, c’est que la formation britannique n’en manque pas, puisqu’elle sera sans doute en mesure d’aligner trois potentiels leaders au départ, dont l’ancien vainqueur Egan Bernal qui remonte progressivement la pente au point aujourd’hui d’envisager concourir à nouveau pour le maillot jaune, Carlos Rodriguez, cinquième du classement général l’an dernier, et enfin Thomas Pidcock, le coureur multi-talents, capable de briller sur tous les terrains, de Paris-Roubaix aux grands cols du Tour de France.
Tour de France : Au niveau de Pogacar-Vingegaard ? Il dit oui https://t.co/QbqxRCkkNe pic.twitter.com/mRC8GCmnfD
— le10sport (@le10sport) June 12, 2024
« Il faut me donner la liberté de croire en ma mission du Tour »
Pidcock n’a d’ailleurs pas fait mystère qu’il comptait jouer ses chances à fond cet été sur les routes de la Grande Boucle, probablement dans l’idée de faire clairement savoir à sa direction qu’il n’entendait pas être cantonné dans un rôle de lieutenant. A l’occasion d’un entretien accordé à l’agence de presse PA et relayé par le Het Nieuwsblad, le champion britannique a clairement posé les bases, affirmant sa volonté de leadership en juillet : « Je décide à quoi ressemblera mon Tour cette année, personne d’autre. Sinon, tu ne devrais rien attendre de moi. Il faut me donner la liberté de croire en ma mission du Tour. Je sais exactement ce que je veux. Ce ne sera pas facile d'y parvenir, mais les gens de mon camp savent comment je fonctionne ».
Pidcock a des arguments à faire valoir
Il faut dire que Pidcock ne manque pas d’arguments pour avoir la possibilité de jouer sa carte sur le Tour, lui qui a orienté en partie sa saison sur cet objectif, remportant au passage l’Amstel Gold Race, ce qui confirme sa forme de haut niveau. Pidcock rêve a minima d’un podium en juillet et il ne s’en cache pas : « Je n'ai pas encore remporté de grosses victoires sur la route. Mais si je remporte un Monument avant la fin de ma carrière, si je deviens champion du monde ou si je monte sur le podium du Tour, alors j'aurai eu une carrière pas comme les autres, incluant le cyclo-cross et le VTT ». C’est clair, Pidcock veut s’inviter en force à la table des cadors du Tour.