Depuis sa naissance, Nino accompagne ses parents, Julian Alaphilippe et Marion Rousse, sur les routes du Tour de France. Dès l’été 2021, quelques semaines après la naissance du petit garçon, l'ancienne coureuse avait pris la décision de suivre son compagnon en camping-car pour ne pas l’éloigner de son enfant.
Avec des parents comme Julian Alaphilippe et Marion Rousse, il y a fort à parier que le petit Nino, aujourd’hui âgé de 4 ans, cultive la passion du cyclisme. « Il a marché à l’âge de 7 mois, et il sait faire du vélo depuis très longtemps ! Pour moi, le sport est la meilleure école de la vie », déclarait la directrice du Tour de France femmes il y a quelques mois. Dès ses premières semaines, l’enfant du couple Alaphilippe-Rousse a suivi ses parents sur les routes, une nécessité pour le coureur tricolore.
« C’est impossible pour moi de ne pas le voir pendant un mois »
A l’été 2021, Marion Rousse, alors en congé maternité, avait tout de même suivi le Tour de France sur place, non pas dans la cabine des commentateurs de France Télévisions qu’elle connaît bien, mais dans un camping-car ! Un road-trip organisé pour permettre à Julian Alaphilippe de rester au contact de son fils. « Parce que j’ai bien récupéré de l’accouchement. Mon papa conduit. On y avait pensé à l’avance, sans être sûrs de le faire, s’était justifiée Marion Rousse durant le Tour de France 2021, dans un entretien accordé au Parisien. Mais quand Julian a pris Nino dans les bras pour la première fois, il m’a dit : « C’est impossible pour moi de ne pas le voir pendant un mois. Je me connais, si j’ai des jambes moyennes, je suis capable de bâcher (NDLR : abandonner) pour voir le petit. » Donc, on a pris le volant et, ainsi, je vis le Tour différemment. »
Je savais que la paternité changerait Julian, mais pas à ce point
« Plus gâteux » que sa compagne selon cette dernière, Julian Alaphilippe avait donc pu compter sur le soutien de son nouveau-né pour son premier Tour de France comme père. « Il faut que je lui envoie quinze vidéos par jour ! J’ai l’impression d’envoyer toujours la même. Il veut le voir grandir presque chaque minute. Il a besoin de photo et d’appels vidéo, expliquait à l’époque Marion Rousse. Heureusement qu’on vit à l’époque de ces technologies, sinon Julian aurait beaucoup souffert de ne pas voir le bébé. C’est un papa plus que fou de son petit. (…) Je savais que la paternité changerait Julian, mais pas à ce point. C’est fusionnel entre Nino et lui. Il a besoin de sa vidéo au réveil. Et quand il le voit physiquement, on sent qu’il puise toute sa force dans le petit. Et c’est un crève-cœur quand il s’en va. »
Depuis, les fidèles de la Grande Boucle ont encore pu croiser le petit Nino sur les routes, venu suivre les aventures de ses deux parents. « J’ai envie que Nino profite aussi de l’engouement et qu’il ait une vie normale. Donc je n’ai pas envie de le cacher. Il a envie de voir papa, il a envie de voir maman », expliquait Marion Rousse à Paris Match en janvier dernier.