Directrice du Tour de France femmes, Marion Rousse avait déjà de l'expérience dans cette fonction avant d'accepter la proposition de Christian Prudhomme. En effet, avant de diriger la plus belle course du monde, la compagne de Julian Alaphilippe avait été à la tête de Tour de Provence et du Tour de Savoie Mont-Blanc. De quoi alors amener Marion Rousse dans des réunions parfois très tendues.
En 2021, Christian Prudhomme avait décidé de faire confiance à Marion Rousse, la nommant ainsi directrice du Tour de France femmes. Un choix aujourd'hui payant puisque l'ancienne championne de France incarne à merveille cette compétition. Si Marion Rousse ne s'attendait à l'époque pas à une telle proposition, elle avait tout de même l'expérience nécessaire pour affronter un tel challenge. En effet, avant de diriger la Grande Boucle, la compagne de Julian Alaphilippe avait déjà été à la tête d'autres courses : le Tour de Provence et le Tour de Savoie Mont-Blanc.
« Il y a des contraintes que je n’imaginais même pas »
Il y a quelques mois, pour le podcast Dream Team, Marion Rousse était revenue sur expérience en tant que directrice de course avant de prendre les commandes du Tour de France femmes. Elle avait alors expliqué : « Ce que j’ai appris de cette époque ? Tout. J’avais la casquette de sportive de haut niveau, tu sais ce qu’il se passe dans un peloton. J’avais la casquette média, tu te mets à la place des journalistes, consultants. Le côté organisation c’est un milieu qui est très différent. Tu ne peux connaitre qu’en le faisant. Moi il y a des contraintes que je n’imaginais même pas. J’avais aussi un oeil critique quand t’es cycliste ou commentateur à dire pourquoi ils sont passés là, pourquoi ils ont fait ce parcours, c’est nul. Et en fait, la route ne nous appartient pas. Il faut faire attention à la sécurité des coureurs ».
« Moi ça me fait un peu chier... »
Ayant dû faire face à certaines complications, Marion Rousse s'est notamment rappelée d'une réunion tendue, racontant : « Je me suis retrouvée en réunion de préfecture à 8 heures du matin pour valider et puis tu as le commerçant du coin qui dit : « moi ça me fait un peu chier mon commerce va être fermé pendant une heure ». J’ai tout appris au niveau de l’organisation. Ce qui fait que quand Christian Prudhomme est venu me proposer cette place, j’ai moins hésité. Ça m’a beaucoup aidé ».