Julian Alaphilippe : Le moment de «plaisir» avec Marion Rousse
Dan Marciano -
Rédacteur
Titulaire d'un Master de droit international, je me suis rendu compte au bout de mon parcours universitaire qu'il était important d'évoluer dans un domaine que l'on apprécie. Du jour au lendemain, j'ai décidé de mettre fin au rêve de mes parents, qui voyaient en moi un futur avocat, pour vivre de ma passion : le sport. Depuis, je couvre les mercatos et l'actualité sportive en essayant d'informer au mieux les lecteurs.

À quinze jours du Mondial, Julian Alaphilippe a rappelé qu’il restait un compétiteur de tout premier plan. Vainqueur du Grand Prix de Québec, à 33 ans, le Français a démontré qu’une approche plus instinctive et passionnée du cyclisme pouvait encore triompher. Aux côtés de sa femme Marion Rousse, il a savouré ce retour au sommet.

Le sourire retrouvé de Julian Alaphilippe a illuminé le Grand Prix de Québec vendredi dernier. À 33 ans, le double champion du monde a surpris ses adversaires en s’imposant avec autorité, rappelant qu’il restait capable d’exploits face à une génération de plus en plus méthodique et robotisée. Après une saison contrastée, marquée par un Tour de France en dents de scie terminé à la 56e place, ce succès tombe à point nommé à quinze jours du championnat du monde. Alaphilippe a profité de ce rendez-vous canadien pour exprimer son panache habituel, fait d’attaques tranchantes et d’instinct de course.

Alaphilippe a crée la sensation

« J'avais vraiment envie de finir la saison de la plus belle des manières. J'ai vécu un Tour de France un peu en dents de scie (56e), j'ai été malade une semaine avant, puis encore après... La décompression a été un peu compliquée, l'équipe m'a accordé du temps alors que j'aurais dû enchaîner à la Clasica San Sebastian. Puis les sensations à l'entraînement se sont améliorées et je me sentais prêt pour ce week-end au Canada » a confié Alaphilippe lors d'un entretien à L'Equipe.

Le plaisir comme moteur !

Sa femme, Marion Rousse, était présente pour partager cette victoire, symbole d’un équilibre personnel retrouvé. « Oui, d'ailleurs j'ai écrit hier (vendredi) sur mes réseaux sociaux que le cyclisme old school n'est pas fini. Je suis encore capable de gagner sans suivre un plan exact. Je m'entraîne très dur mais je ne pourrais pas mener la vie de certains jeunes. J'ai besoin de cette liberté, de cette joie de vivre... De ce plaisir, surtout ! Pour moi, c'est l'un des moteurs de la performance. Je suis papa depuis quatre ans et ça a changé ma vie. Je veux garder ce côté simple, ma vie de papa tout en étant coureur. Il faut vivre, ne jamais oublier qu'on ne fait que du vélo et qu'il y a la vie à côté » a lâché Alaphilippe.

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