Après un temps d'hésitation, Pauline Ferrand-Prévot a décidé de participer aux championnats du monde qui se dérouleront au Rwanda à la fin du mois. Après avoir remporté le Tour de France, elle sera évidemment la grande favorite. Par conséquent, elle se prépare de la meilleure des manière.
Après avoir d'abord annoncé qu'elle n'y participerait pas, Pauline Ferrand-Prévot ira finalement au Rwanda où se déroulent les championnats du monde sur route fin septembre. Un choix fort pour celle qui a remporté le Tour de de France et qui espère toujours marquer encore un peu plus l'histoire du cyclisme français. Mais avant cela, Pauline Ferrand-Prévot va s'offrir quelques jours de repos avec son conjoint Dylan Van Baarle, lui aussi coureur dans l'équipe Visma-Lease a bike.
Pauline Ferrand-Prévot annonce son programme
« Je pars pour le Rwanda samedi. Je viens de rentrer d'un stage d'altitude pour une activation avec Danone. Maintenant, retour à la maison deux jours, histoire de retrouver mon chéri (Dylan Van Baarle, le coureur de Team Visma-Lease a bike) et un peu d'oxygène avant de partir », confie-t-elle dans une interview accordée à L'EQUIPE avant de poursuivre en annonçant ses ambitions..
«Maintenant, retour à la maison deux jours, histoire de retrouver mon chéri»
« Je me sens bien. Je suis contente de finir la saison dans cet état d'esprit et avec cette forme physique. Je viens d'avoir mon entraîneur au téléphone pour lui demander comment il me trouve. Je n'ai jamais vraiment réussi à terminer une saison. L'année dernière, après les Jeux (elle avait été sacrée championne olympique de VTT), j'étais fatiguée mentalement et physiquement. C'était dur d'enchaîner tandis que là, je sens que je suis encore bien malgré les victoires à Roubaix (le 12 avril) et sur le Tour de France (le 3 août). Je doute un peu en me disant que c'est bizarre de me sentir bien encore maintenant (rires). Ce qui est sûr, c'est que ces deux jours à la maison vont faire du bien. Mon entraîneur m'a dit de débrancher et de profiter d'une vie plus normale », ajoute Pauline Ferrand-Prévot.