Directrice du Tour de France Femmes, Marion Rousse se réjouit depuis quelques mois de la dimension prise par le cyclisme féminin depuis le retour de la Grande Boucle en 2022. Cela se ressent d'ailleurs dans les excellentes audiences sur France Télévisions qui diffusent l'épreuve. «Le cyclisme féminin a toute sa place à la TV», se réjouit même Marion Rousse.
Depuis 2021, Marion Rousse a une responsabilité très importante pour l'évolution du cyclisme féminin puisqu'elle est directrice du Tour de France Femmes. Et force est de constater que son travail est une réussite pour le moment puisque l'épreuve a pris une nouvelle dimension comme en témoignent les audiences sur France Télévisions. Et Marion Rousse se réjouit de cette incroyable évolution.
Marion Rousse s'enflamme pour les audiences du cyclisme féminin
« En terme d’audience TV, ça marche très bien. L’an passé on était un peu dans l’attente de savoir si cela allait fonctionner puisqu’on était pas à la suite du Tour hommes. Malgré la coupure des JO, on a vu que les gens avaient pris rendez-vous avec le Tour femmes. Cela montre que le cyclisme féminin a toute sa place à la TV et sur les routes », confiait-elle durant l'été dans une interview accordée au média 7 Jours à Clermont, avant d'en rajouter une couche au sujet de l'évolution du cyclisme féminin.
«C’était du jamais vu»
« Sur la première édition on nous posait certaines questions… on nous demandait si c’était une bonne idée, si les gens allaient suivre, si cela allait être beau à regarder à la TV. En fait les championnes ont répondu à la pédale et dès la seconde édition les questions étaient très différentes. C’était "quelles sont les favorites ?", "quel parcours ?". On le voit, depuis le Tour femmes, il y a un avant et un après. Cet hiver, par exemple, on a autant parlé du transfert de Demi Vollering que du transfert de n’importe quel autre coureur homme. On est donc passé dans une phase très différente où maintenant ce n’est plus une curiosité de voir des femmes sur un vélo. Ce sont des championnes, des championnes méritantes qui offrent du beau spectacle, parfois même plus de spectacle que chez les hommes, avec plus de suspense. L’an dernier 4 secondes au sommet de l’Alpe-d’Huez, c’était du jamais vu », ajoute Marion Rousse.