Ancienne coureuse, Marion Rousse a parfaitement réussi sa reconversion comme consultante à la télévision, puis directrice de courses. Un succès qui attire les marques, désireuses de s’associer à la compagne de Julian Alaphilippe, mais cette dernière se montre exigeante et ne base pas ses décisions sur des motivations financières.
Sacrée championne de France sur route en 2012, Marion Rousse n’a pas traîné avant de prendre sa retraite, décidant à l’âge de 24 ans de se concentrer sur sa carrière dans les médias. Un choix payant pour la compagne de Julian Alaphilippe, devenue l’une des consultantes phares du cyclisme, d’abord sur Eurosport où elle a été révélée, avant de prendre la direction de France Télévisions en 2017. Depuis, sa popularité ne cesse de croître, de quoi logiquement attirer les marques.
Marion Rousse exigeante avec ses sponsors
En 2019, Marion Rousse avait notamment associé son image à Pasinobet, site de paris sportifs. Interrogée à cette occasion par Le Sport Business, l’actuelle directrice du Tour de France femmes avait justifié son choix : « Ils m’ont écrit pour me présenter le projet et m’expliquer que l’entreprise se lançait dans les paris sportifs et que le cyclisme ferait partie des disciplines. J’étais surprise car le cyclisme est très rare dans le monde des paris, je suis fière qu’on pense à moi. Cela demande beaucoup de travail pour donner le meilleur pronostique possible car il y a beaucoup de paramètres dans une course. Que le vélo soit associé à des sports premium comme le football ou le tennis, c’est très bien ».
« Pour que j’accepte un projet, il faut une certaine cohérence »
Mais si les sollicitations ne manquent pas, Marion Rousse se montre exigeante dans ses choix, elle qui a également décidé de collaborer avec Specialized, équipements de vélos, ou encore Breitling, montres de luxe. « Ninon Bardel (gestion d’image d’athlètes) travaille avec moi et je lui ai fait suivre les échanges mais j’aime bien voir les demandes qui arrivent, expliquait Marion Rousse. Pour que j’accepte un projet, il faut une certaine cohérence. Je ne suis pas du genre à poser pour une marque de bonbon sur Instagram, juste pour l’argent. Ce n’est pas moi. »
Un exemple qui n’a pas été donné au hasard pour l’ancienne coureuse : « Si on me l'a proposé ? Oui, plusieurs fois et j’ai toujours refusé. Il faut que j’ai envie de le faire et que cela apporte quelque chose aux personnes qui me suivent. Avec Pasinobet, je suis aux côtés d’autres grands noms du sport, d’autres auraient pu être à ma place, je suis très contente. »