Quelques semaines après l'arrivée du Tour de France Femmes, Marion Rousse n'est toujours pas redescendue de son petit nuage. Il faut dire qu'elle est régulièrement encensé pour son travail pour le cyclisme féminin. Marion Rousse raconte effectivement que le gens ne cessent de la remercier.
Cet été, le Tour de France Femmes a pris une nouvelle dimension, notamment grâce à la victoire historique de Pauline Ferrand-Prévot. Le cyclisme féminin évolue donc très rapidement, et même beaucoup plus vite que ce à quoi s'attendait Marion Rousse. La directrice du Tour de France Femmes a d'ailleurs du mal à dissimuler sa fierté face à l'engouement populaire suscité par la Grande Boucle féminine.
«Je pense que personne ne s'attendait à cela»
« Je pense que personne ne s'attendait à cela, à ce succès comparable à celui du Tour des hommes. On a l'impression que le Tour de France femmes existe depuis une quinzaine d'années mais c'était seulement à la quatrième édition. Dès la première année, ça a fonctionné et le maillot jaune de Pauline Ferrand-Prévot a permis à la course de changer clairement de dimension », assure-t-elle dans les colonnes du Télégramme, avant de poursuivre.
«Tous les jours, les gens me disent merci»
« Vous savez, ce n'était pas forcément un cadeau que l'on faisait aux filles en 2022. Quand vous regardez les audiences télé et ce pic à plus de sept millions de téléspectateurs lors de la dernière étape, c'est quand même assez fou. Tous les jours, les gens me disent merci, merci de nous avoir permis de vivre cela. Le cyclisme féminin est définitivement lancé, il n'y aura plus de retour en arrière. Ce ne sera plus jamais pareil », ajoute Marion Rousse, consciente que Pauline Ferrand-Prévot a largement participé à cet engouement populaire : « Elle a un charisme, une aura qui dépasse largement celle d’une sportive de haut niveau. Elle est honnête aussi, elle est accessible, elle touche les gens. Elle nous a fait vibrer sur le Tour mais, souvenez-vous, elle a aussi connu plus difficiles durant sa carrière. Elle a connu des très hauts, des très bas. Elle a voué sa vie au vélo. Elle avait déjà tout gagné dans toutes les disciplines et là elle vient de remporter la plus belle course du monde. Sincèrement, il n’y avait pas un meilleur modèle qu’elle pour faire rêver les jeunes filles ».