«J’ai pris peur», la proposition qui a effrayé Marion Rousse !
Thibault Morlain -
Journaliste
Après s’être essayé à différents sports, Thibault se tourne vers une carrière de footballeur amateur. Au moment de faire un choix entre devenir footballeur professionnel et journaliste, les qualités ont fait pencher la balance d’un côté. Le voilà désormais au sein de la rédaction du 10 Sport, après un diplôme obtenu à l’Institut International de Communication de Paris.

Ayant vite arrêté sa carrière de cycliste professionnelle pour des raisons économiques, Marion Rousse s’est par la suite reconvertie dans les médias. Aujourd’hui consultante sur France Télévisions, la compagne de Julian Alaphilippe avait commencé à l’antenne avec Eurosport. Et si Marion Rousse excelle aujourd’hui dans ses fonctions, elle reconnait avoir eu peur d’intégrer ce « milieu très macho ».

Aujourd’hui, Marion Rousse est une consultant confirmée dans le monde du cyclisme. Faisant parler ses connaissances et son expériences sur France Télévisions, notamment lors du Tour de France, l’ancienne championne de France avait débuté cette seconde carrière grâce à Eurosport. Un tout nouveau défi pour Marion Rousse à l’époque, qui lui avait procuré visiblement certains doutes.

« Moi même j’ai pris peur quand on m’a proposé cette fonction »

Invitée il y a quelques semaines du podcast Dream Team, Marion Rousse était revenue sur ses débuts comme consultante chez Eurosport. C’est alors que la compagne de Julian Alaphilippe avait notamment expliqué : « Est-ce que j’ai douté du fait d’être assez armée pour investir un nouvel environnement que je ne connaissais pas ? Oui. Et en plus, il y avait une double problématique qui se posait. Quand j’ai commencé à commenter des courses masculines à la télé, j’étais la seule femme à faire ça. J’étais la première femme commentatrice ? Oui. Et ça restait quand même un milieu très macho, très masculin. Moi même j’ai pris peur quand on m’a proposé cette fonction ».

« Je me suis mise moi même des barrières »

« Je me suis dit est-ce que les gens sont prêts à entendre une voix féminine, à entendre une femme leur expliquer le vélo. En fait j’ai été idiote de me poser cette question parce que j’ai été très vite adoptée. Quand tu mets les bonnes personnes à la bonne place, ça prend toujours. Les gens ont vu tout de suite que j’avais assez fait de kilomètres sur un vélo, assez galéré pour pouvoir en parler aussi bien qu’un homme. Mais c’est clair qu’au début, je me suis mise moi même des barrières », a ensuite fait savoir Marion Rousse.

Articles liés