A partir de vendredi, le Tour d’Espagne va aborder sa phase décisive, avec l’entrée en lice de la haute montagne, à commencer par l’ascension du terrible Angliru. Et le moins que l’on puisse dire, c’est que Jonas Vingegaard est très loin d’avoir assuré sa domination, notamment face à son premier rival, Joao Almeida.
Alors que la Vuelta va aborder la très haute montagne à partir de vendredi, avec ce jour-là la terrible ascension de l’Angliru, la course apparaît plus ouverte que jamais. Jonas Vingegaard, Tom Pidcock et Joao Almeida se tiennent en moins d’une minute et apparaissent proches. A l’image de l’offensive de Pidcock hier dans la cote de Pike, où il a logiquement décroché Joao Almeida, moins explosif sur ce type d’ascension, mais a aussi sorti Jonas Vingegaard de sa roue dans les derniers hectomètres, avant que le Danois ne revienne dans la descente, chacun est par moment apparu plus à son avantage, en fonction du terrain et des circonstances de course.
Vingegaard n’est pas apparu au-dessus du lot ces derniers jours
En tout cas, un élément apparaît clair au sortir des dix premiers jours : Jonas Vingegaard n’est pas au-dessus du lot en l’état, et il est loin d’être acté qu’il remporte le Tour d’Espagne. D’autant que Joao Almeida, son principal rival, apparaît très loin d’être impressionné, et au contraire déterminé à en découdre. On en a la preuve avec son comportement offensif en course, le leader portugais de la formation UAE Team Emirates ayant lancé plusieurs attaques lors des arrivées au sommet du début de semaine, afin de tester la capacité de réaction du Danois.
« Nous sommes là pour essayer de gagner »
Devant les micros, Joao Almeida confirme aussi qu’il n’a pas peur de Vingegaard et qu’il va l’attaquer, à l’image de ses déclarations mardi après l’arrivée au sommet de Farra Belagua, comme rapporté par cyclismactu.net : « C’était bien, je me sentais bien à nouveau aujourd’hui. Nous n’avons rien à perdre, nous sommes là pour essayer de gagner. On ne peut pas perdre en essayant de gagner, donc il faut tenter, demain est un autre jour. J’ai dit aux gars que si je me sentais bien on essaierait dans la dernière ascension et on a tout donné. J’essayais de rendre la course difficile, mais ce n’était pas non plus super raide pour faire une vraie différence, alors j’ai juste pris la roue et je voulais aller jusqu’à l’arrivée. Je n’étais pas vraiment inquiet aujourd’hui ».