Cyclisme - Tour de France : La vérité tombe enfin sur Pogacar !
Alexandre Higounet

Depuis la fin du Tour de France, réunissant des faisceaux d'indices allant dans ce sens, le10sport.com avait analysé que Tadej Pogacar était probablement beaucoup plus atteint qu'on ne le pensait en troisième semaine et que Jonas Vingegaard a vraiment manqué une opportunité en renonçant si vite à son offensive. Aujourd'hui, la vérité est tombée sur le sujet...

Au sortir de la dernière étape du Tour de France, au cours de laquelle il avait été dominé par Wout Van Aert dans l'ascension de la rue Lepic, Tadej Pogacar était soudain apparu très fatigué, comme soulagé d'arriver à Paris avec le maillot jaune, une impression confirmée par l'annonce quelques heures plus tard de sa non-participation à la Vuelta pour récupérer. Autant d'éléments qui ont amené à penser que le maillot jaune était au final beaucoup plus atteint qu'on aurait pu le penser.

La vérité tombe sur la troisième semaine...

De quoi ouvrir alors quelques regrets, ou a minima quelques interrogations, dans le camp de Visma-Lease A Bike, où l'on a renoncé assez vite à une grande offensive en troisième semaine alors qu'au final, Pogacar était peut-être beaucoup plus à la portée de Jonas Vingegaard que ce l'on pouvait croire...

« Je ne me sentais vraiment pas au mieux de ma forme »

Alors, Pogacar était-il vraiment vulnérable ? Ces dernières heures, le champion slovène a lui-même livré la réponse lors d'un entretien accordé à la télévision slovène au moment du Pogi Challenge, sa course exhibition disputée en Slovénie dimanche dernier. Le double champion du monde a en effet déclaré, dans des propos rapportés par cyclismactu.net : « Je voulais vraiment remporter une étape dans les Alpes. Surtout au Col de la Loze, pour prendre ma revanche après mon effondrement deux ans plus tôt. Mais les choses ne se sont pas déroulées comme prévu... Le lendemain du Ventoux, j’ai eu des problèmes au genou et je me suis vraiment demandé si j’allais pouvoir continuer. La météo était terrible, il faisait très froid. Mon corps était en état de choc, je n’étais pas au mieux. J’en avais assez de tout, je ne me sentais vraiment pas au mieux de ma forme. Mais je pense que tout coureur ayant déjà participé à un Grand Tour sait que trois semaines, ce n’est pas rien. Après la première semaine, on est déjà fatigué, et puis il y en a encore deux ».

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