Cyclisme : Pogacar, ses mots qui font peur !
Alexandre Higounet

Alors qu’il reprendra la compétition dans une quinzaine de jours à l’occasion du Tour UAE, Tadej Pogacar a expliqué les raisons de son changement d’entraineur l’an dernier et a détaillé les axes de progression sur lesquels il avait travaillé. Avec déjà des premiers résultats…

Dans une quinzaine de jours, à l’occasion de l’UAE Tour, Tadej Pogacar reprendra la compétition. Pour le Slovène, le challenge sera de parvenir à maintenir le niveau stratosphérique atteint lors de la saison 2024, au cours de laquelle il avait remporté toutes les courses auxquelles il avait participé à l’exception de Milan San Remo (3ème) et du Grand-Prix de Québec (7ème).

« Je m’entraîne désormais différemment, avec des exercices plus spécifiques »

Interrogé par Cyclingweekly, le champion slovène apparait confiant, lui qui a changé d’entraîneur l’an passé en faveur de Javier Sola, un coach réputé très aguerri aux nouvelles technologies et à la pointe de l’innovation, preuve qu’il cherche toujours à progresser. Pogacar s’est d’ailleurs félicité de ce changement dans des propos rapportés par cyclismactu.net : « Il parle avec moi tous les jours, donc je ne peux pas me relâcher à aucun moment, même si je ne me relâche jamais, mais ça fait du bien d’avoir quelqu’un de fiable avec qui communiquer si facilement. Je m’entraîne aussi un peu différemment avec des exercices plus spécifiques, davantage ciblés sur les courses à venir. Je lui apporte quelque chose et il m’apporte quelque chose, de nouvelles méthodes et de nouvelles façons de m’entraîner, et jusqu’à présent ça fonctionne bien ».

« Quand je suis fatigué, je ne perds plus autant mon explosivité »

Dans la foulée, Pogacar n’a pas manqué de souligner les axes de progression qu’ils avaient retenus et sur lesquels ils avaient lancé un gros travail : « Cette année, nous avons beaucoup travaillé la VO2 max et aussi beaucoup d’entraînement en Zone 2, où l’on travaille la résistance à la fatigue. C’est là que je pense avoir le plus progressé : quand je suis fatigué, je ne perds plus autant de mon explosivité, donc c’est vraiment un progrès pour moi ». Quand on voit le niveau atteint par Pogacar en 2024 et sa domination absolue sur le peloton mondial, ces propos ont de quoi faire peur… Réponse dans les prochains mois.

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