Cyclisme : Madouas, marqué à vie par les JO
Alexandre Higounet

A l’occasion d’un entretien accordé à l’Equipe, Valentin Madouas est revenu sur les émotions incroyables qu’il a vécues lors de l’épreuve sur route des JO de Paris. Avec une ambition déclarée : remporter une grande classique pour être en mesure de revivre des moments aussi forts.

Alors qu’il vient de reprendre la compétition dimanche dernier lors de la Classique de Valence, Valentin Madouas, l’un des leaders de la Groupama-FDJ, a évoqué la saison à venir, et ses ambitions. Avec en fil rouge une volonté inscrite en lui, celle de retrouver les émotions incroyables qu’il a vécues dans les rues de Paris à l’occasion de l’épreuve sur route des Jeux Olympiques qu’il avait achevée à la deuxième place dans une ambiance indescriptible tout au long du circuit parisien, ambiance qui marquera l’histoire du sport. Et qui le marquera probablement à vie.

« Aux JO, j’ai senti quelque chose de profond »

A l’occasion d’un entretien accordé à L’Equipe, Madouas a ainsi expliqué : « La question que je me suis le plus posée cet hiver ? Ce n’est pas une question, mais je me suis mis en tête qu’il fallait que je revive les mêmes émotions qu’aux JO. Elles seront différentes, mais je veux en revivre d’aussi fortes, et pas qu’une fois. Ça m’a tellement fait du bien au fond moi. Tout le monde était heureux. J’ai senti quelque chose de profond ». Ce jour-là, le Français avait été remonté à bloc par le staff de l’équipe de France, à commencer par Thomas Voeckler : « Thomas m’a dit les mots dont j’avais besoin au bon moment. Cette confiance-là m’a absorbé. Et d’un autre côté, j’avais la rage parce que je n’avais pas réussi mon Tour de France. Je voulais mieux ».

« Je veux revivre ces émotions en gagnant une grande course »

La dimension collective de cette joie a marqué le vice-champion olympique : « Je fais mon métier pour moi, pour mes objectifs, mais aussi pour que tout le monde autour de moi soit content de vivre ça, de vivre un moment magique. Quand je vois mes potes aux JO qui pleurent, ce n’est pas ma perf’ qui me fait pleurer, c’est eux ». Et pour revivre des émotions équivalentes, Valentin Madouas ne voit qu’une seule solution, remporter une grande classique : « Comment la revivre ? Gagner une grosse course. Les Flandres, peu importe, une grosse course ».

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