Tadej Pogacar a mis un terme à sa saison samedi dernier en terminant sur une nouvelle victoire au Tour de Lombardie, écrasant une nouvelle fois la concurrence pour lever les bras une cinquième fois d'affilée autour du lac de Côme. Alors que la domination du champion slovène apparaît totale, Fabian Cancellara, ancien vainqueur de Paris-Roubaix et du Tour des Flandres, a établi une comparaison avec son époque, où il était accusé d'utiliser un moteur.
Tadej Pogacar a mis un terme à sa saison 2025 samedi dernier au Tour de Lombardie, concluant une nouvelle très grande année par une cinquième victoire d'affiliée sur la classique des feuilles mortes après un raide de plus de 30 kilomètres après une attaque irrésistible à mi pente du dernier col.
« Aujourd’hui, je ris car à l'époque, 30 ou 40 km, c’était déjà beaucoup, là, c’est 80 km »
La domination du champion slovène apparaît plus impressionnante que jamais. Au point de susciter quelques commentaires. A l'occasion du Festival des Sports à Trente, où il était invité, Fabian Cancellara, ancien vainqueur du Tour des Flandres et de Paris-Roubaix, a par exemple fait la comparaison avec les accusations que lui avait affrontées en 2010 d'avoir un moteur, exprimant dans des propos relayés par le quotidien suisse Le Matin : « À mon époque, quand j’ai fait 40 km seul, on a dit: 'Il a un moteur''. C’est comme ça. Quand tout ça m'est tombé dessus, je n’avais pas envie de rire. Aujourd’hui, je ris car à l'époque, 30 ou 40 km, c’était déjà beaucoup. Là, c’est 80 km. C'est devenu plus difficile de rivaliser ».
« Maintenant, après ces attaques de 80 kilomètres, tu peux éteindre la télévision, la course est finie »
Le manager de l'équipe Tudor Cycling a également évoqué la domination de Pogacar en d'autres termes : « Maintenant, après ces attaques de plus ou moins 80 kilomètres, tu peux éteindre la télévision. La course est finie. Beaucoup de gens me disent que maintenant les courses ne sont plus belles à voir. Car un coureur s’échappe et derrière, ils essaient de suivre. C’est devenu plus divertissant de regarder ceux qui sont derrière. Mais le spectacle n’est pas à 80km de l'arrivée. Le spectacle, c’est peut-être dans les 20-30 derniers kilomètres, là où les coureurs se battent et se font la guerre ».