Cyclisme : Paris-Roubaix ? La phrase choc du coéquipier de Pogacar !
Alexandre Higounet

Depuis qu'il a disputé son premier Paris-Roubaix l'an dernier, qu'il a achevé à la deuxième place quelques secondes derrière Mathieu Van der Poel, Tadej Pogacar rêve de revenir sur la classique pavée pour l'accrocher à son palmarès et compléter sa collection de monuments. Logiquement, Paris-Roubaix sera son grand objectif du début de saison avec Milan San Remo. Mais il pourrait ne pas être le seul dans ce cas au sein du Team UAE...

Depuis plusieurs semaines, Tadej Pogacar a clairement fait savoir dans les médias qu'il avait l'intention de prendre le départ de Paris-Roubaix la saison prochaine, autant parce qu'il rêve de remporter les deux monuments qui manquent à son palmarès, à savoir Milan San Remo et Paris-Roubaix, que parce qu'il est tombé amoureux de la course pavée qu'il a disputée pour la première fois l'an dernier et achevée à la deuxième place derrière Van der Poel.

« Je ne vais certainement pas faire obstacle à Tadej »

Les dirigeants de l'équipe UAE auraient probablement préféré que leur leader zappe l'Enfer du Nord pour éviter tout risque de chute ou une fatigue supplémentaire, mais ils ont compris l'importance que cela relevait pour lui, y compris pour sa fraîcheur mentale et sa motivation. Logiquement, Pogacar arrivera au départ de Compiègne avec le statut de leader. Devra-t-il malgré tout partager le rôle ? Aussi étonnante que l'hypothèse puisse paraître, elle n'est pas à exclure !

« Le plus important, c'est que nous nous laissions mutuellement gagner »

En tout cas, Florian Vermeesch, qui vient de signer pour l'équipe UAE pour jouer sa carte sur certaines classiques, ne part pas dans l'idée de renoncer à la possibilité de lever les bras sur le vélodrome de Roubaix. Quand bien même il prend évidemment soin de laisser la priorité à Pogacar, l'inverse serait incompréhensible, le coureur belge n'en pose pas moins quelques jalons au cas où, déclarant à l'occasion d'un entretien avec Sporza.be : « Je ne vais certainement pas faire obstacle à Tadej. D'abord, je n'ai ni le caractère ni le statut requis. Cela ne me pose aucun problème qu'il soit leader lui aussi. Je continue de croire qu'il y aura des situations où nous pourrons être très complémentaires. Le plus important, c'est que nous nous laissions mutuellement gagner. Nous avons une bonne relation et je pense qu'il me laisserait aussi gagner Roubaix ». Au-delà du fait que compte tenu du sens du collectif du leader slovène, il ne fait aucun doute qu'il jouera la carte de son coéquipier si ce dernier est en situation de gagner, les mots de Florian Vermeesch, s'ils ont le mérite de la sincérité, ont de quoi surprendre au vu du statut du double champion du monde et de son rêve affiché de gagner à Roubaix.

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