La supériorité de Tadej Pogacar n'en finit pas d'impressionner les cadors du peloton international, qui reconnaissent et admettent qu'il n'y a pas grand chose à faire. A l'occasion d'un entretien accordé à Marca, Nairo Quintana a d'ailleurs affirmé que même lorsqu'il était à son top, il n'aurait pas été en mesure de lutter en montagne avec le champion slovène.
Il y a quelque temps, Alex Baudin, le coureur français de l'équipe EF Education First avait tenu des propos très forts sur la domination physique et morale de Tadej Pogacar sur l'ensemble du peloton, le Slovène apparaissant tellement fort que la plupart de ses rivaux apparaissent désormais gagnés par une forme de renoncement : « La domination de Pogacar ? Honnêtement, c'était assez drôle à regarder au début. Mais cette année, malheureusement, mon programme était très similaire au sien. Sans vouloir paraître démoralisé, sinon on ne serait pas au départ, on sait très bien ce qui va se passer dans le final. Il a deux vitesses d'avance sur les autres. Dans le peloton, beaucoup commencent à en avoir marre d'être écrasés. C'est peut-être bien pour le cyclisme à la télévision de voir des attaques à 100 kilomètres de l'arrivée, mais ça brise aussi le suspense. Pogacar gâche un peu la course. À chaque fois qu'il est là, tous les autres se battent pour la deuxième place ».
« À notre apogée, il aurait eu une, voire deux longueurs d'avance »
A l'occasion d'un entretien accordé à l'agence de presse EFE et relayé par le quotidien espagnol Marca, Nairo Quintana, un ancien ténor du Tour de France aujourd'hui sur la fin de sa carrière, a lui aussi admis qu'il n'y avait pas grand chose à faire face au leader de l'équipe UAE Team Emirates. Quintana, qui pouvait être considéré comme le meilleur grimpeur au monde il y a quelques années a ainsi avoué qu'il n'aurait pas pu rivaliser avec Pogacar, même à ses meilleures années.
« Il est le plus fort de toute l'histoire du cyclisme »
Nairo Quintana a ainsi déclaré : « À notre apogée, il aurait eu une, voire deux longueurs d'avance. Il est le plus fort de toute l'histoire du cyclisme de compétition ». Des propos qui tendent à confirmer que les ténors mondiaux partent battus d'avance face à la force déployée par le champion slovène, à l'image des déclarations récentes d'Egan Bernal après l'annonce du parcours du Tour de France 2026, conçu pour ménager au maximum le suspens : « Aujourd'hui, Pogacar est le meilleur coureur du monde. Qu'il s'agisse d'un contre-la-montre de 100 kilomètres ou de toute autre course, il sera toujours le favori ».