Cyclisme : Les confessions émouvantes de Julian Alaphilippe
Alexandre Higounet

A l’occasion d’un entretien avec les médias locaux, lui qui est à Montréal pour disputer le Grand-Prix de Québec et le Grand-Prix de Montréal, Julian Alaphilippe s’est confié sur les doutes qui peuvent l’habiter et sur sa volonté de ne rien lâcher alors qu’il peine à retrouver son top niveau malgré tous les efforts consentis.

A l’occasion de son voyage au Québec, où il va disputer deux classiques particulièrement relevées en fin de semaine, le Grand Prix de Québec puis le Grand Prix de Montréal, Julian Alaphilippe a pris le temps de s’entretenir avec les médias locaux. A l’occasion d’un entretien relayé par le site velo.outsideonline.com, le champion tricolore est revenu sur les difficultés qu’il traverse depuis deux ans, malgré tous ses efforts pour retrouver son top niveau.

« Il faut que je sois patient »

Alaphilippe a notamment affirmé : « Cela a été une année difficile pour moi, avec peu de succès. C’était aussi une année importante pour apprendre beaucoup. Je pense qu’après l’année dernière, je voulais faire tout ce que je pouvais pour revenir à mon niveau et c’est que j’ai fait. Pour les résultats, il faut que je sois patient et continuer de travailler comme je l’ai toujours fait. J’espère faire une bonne fin de saison et lever les bras. C’est tout ce que je peux dire, je suis réellement motivé et je fais tout ce que je peux pour revenir à mon meilleur niveau ».

« J’ai pris le temps de faire diminuer un peu le stress »

Au travers des mots du champion tricolore, on perçoit les doutes et la frustration qu’il a ressentie en ne parvenant pas à retrouver son niveau malgré tous les efforts consentis. On perçoit aussi la pression qu’il s’est mise pour y parvenir, alors que son patron Patrick Lefévère, le boss de la Soudal-Quicksptep, avait clairement pointé du doigt son manque de résultats en comparaison du salaire qu’il lui donne. Alaphilippe poursuit sa confession dans les médias québécois : « J’ai appris beaucoup de choses, pas seulement sur le cyclisme. C’est un mixe de beaucoup de choses et il est important que je prenne tout cela avec moi, que je prenne du plaisir sur le vélo pour continuer à travailler dur et retrouver mon meilleur niveau. La seule chose que je peux dire c’est que j’ai pris le temps de faire diminuer un peu le stress et la pression, parce que je veux toujours gagner et toujours être à mon meilleur niveau. Seulement vous réalisez que ce n’est pas toujours possible. (…) J’ai pris un petit pas de côtés pour penser à ma santé d’abord, et pour reprendre du plaisir. Je travaille toujours du plus possible pour être dans la meilleure forme et les succès viennent après ça. Je dois toujours avoir la passion et je n’abandonne pas, je ne lâche pas. Je vais faire de mon mieux pour gagner à nouveau ».

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