Même s’il a perdu le maillot de leader dans l’ascension finale vers Xorret de Cati samedi dernier, Lenny Martinez a encore prouvé dans l’étape de dimanche qu’il avait franchi un nouveau palier et qu’il progressait à allure supersonique, résistant à une terrible bataille de bordures, un terrain qui était loin de lui être favorable.
S’il a perdu son maillot de leader en fin de semaine dernière, connaissant une montée finale difficile lors de l’étape de samedi, Lenny Martinez n’en reste pas moins très bien positionné au classement général, occupant la troisième place avec 1 minutes 2 secondes de retard sur le leader Sepp Kuss. Quelques jours auparavant, le directeur sportif de la Groupama-FDJ Benoît Vaugrenard n’avait pas caché qu’au-delà du maillot de leader, le grand challenge pour Lenny Martinez serait d’être présent tous les jours et sur tous les terrains. Vaugrenard avait alors alerté : « On va continuer à avancer tranquillement mais sûrement avec lui. Il reste encore plein de pièges à passer. Je ne m’inquiète pas pour lui sur les étapes de montagne, mais il faudra rester vigilant sur les étapes intermédiaires où il n’a pas encore trop de repères ».
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— le10sport (@le10sport) August 31, 2023
Bien aidé par ses coéquipiers de la Groupama-FDJ
Dans l’étape de dimanche, soumise au vent et aux bordures, au cours de laquelle le peloton s’est livré une bataille sans merci, Lenny Martinez a démontré qu’il pouvait sortir indemne de ce type d’étape, répondant d’ores et déjà aux interrogations que pouvait avoir son directeur sportif. Lenny Martinez, bien aidé par son équipe Groupama-FDJ, est sorti en costaud de ce combat de bordures.
« C’est la deuxième fois que je prends part à des bordures en course… »
Après la course, le jeune français, troisième au général, a expliqué : « Je pense que c’est la deuxième fois que je prends part à des bordures en course. La première fois, j’étais dans le dernier paquet, cette fois dans le deuxième, donc je progresse. C’est quand même dur pour moi, un poids léger. J’ai fait de mon mieux et j’ai pu compter sur mes équipiers. On a roulé, roulé et on a pu rentrer. Demain, on a une journée de repos bien mérité, ça va faire du bien. La première partie de La Vuelta est finie, place à la deuxième ». A 20 ans à peine, Lenny Martinez vient de démonter qu’il pouvait déjà répondre présent sur un terrain aussi peu familier que celui des bordures, un nouvel élément décisif pour lui permettre d’atteindre prochainement le graal… au Tour de France ?