Cyclisme : Le terrible constat du clan Alaphilippe sur ses chances à Paris-Roubaix...
Arthur Montagne -
Journaliste
Affamé de sport, il a grandi au son des moteurs de Formule 1 et des exploits de Ronaldinho. Aujourd’hui, diplomé d'un Master de journalisme de sport, il ne rate plus un Grand Prix de F1 ni un match du PSG, ses deux passions et spécialités

Alors que Julian Alaphilippe brille sur les épreuves à un jour, son absence à Paris-Roubaix interpelle. Mais Franck Alaphilippe, son cousin et entraîneur, justifie cette impasse.

Double Champion du monde, Julian Alaphilippe brille depuis plusieurs années sur les classiques et les courses à un jour. Triple vainqueur de la Flèche Wallonne et également couronné à la Classique Saint-Sébastien en 2018 à lors de Milan San Remo en 2019, le coureur de la Deceuninck-Quick Step a également répondu présent lors des étapes du Tour de France aux allures de classiques. Et pourtant, le Français ne sera pas présent au départ de Paris-Roubaix dimanche. Une nouvelle absence qui surprend le grand public. Pourquoi le meilleur coureur du monde sur les courses à un jour ne dispute pas la classique la plus prestigieuse ? Franck Alaphilippe, son cousin et entraîneur, explique que le profil de Paris-Roubaix ne correspond pas aux qualités du double champion du monde.

«Il lui faudrait au moins six ou sept kilos de plus»

« C’est le problème numéro un de Julian. Julian pèse au mieux 61 kg et ce serait un handicap pour rejoindre Roubaix. Il lui en faudrait au moins six ou sept de plus. Et c’est infaisable, car Julian élimine presque tout ce qu’il mange. C’est un nerveux. En plus, s’il veut continuer à briller dans les courses qui lui conviennent depuis longtemps, il ne serait pas bon qu’il prenne de la masse musculaire. Et surtout, en Belgique, ce sont des montées. Et là, cela correspond parfaitement à son rapport poids-puissance. À Roubaix, tout est plat au contraire (...) Il y a deux ou trois ans, il m’a dit : "J’aimerais bien découvrir Paris-Roubaix avant la fin de ma carrière". C’est dans un coin de sa tête, car plein de gens lui en parlent. Mais ce n’est absolument pas à l’ordre du jour pour l’an prochain », assure-t-il dans les colonnes du Parisien.

Articles liés