Cyclisme : Le patron du Giro se confie sur la participation de Chris Froome !
Thibault Morlain -
Journaliste
Après s’être essayé à différents sports, Thibault se tourne vers une carrière de footballeur amateur. Au moment de faire un choix entre devenir footballeur professionnel et journaliste, les qualités ont fait pencher la balance d’un côté. Le voilà désormais au sein de la rédaction du 10 Sport, après un diplôme obtenu à l’Institut International de Communication de Paris.

Dans l’attente d’être fixée de son contrôle anormal, Chris Froome a toujours pour objectif en 2018 de réaliser le doublé Tour d’Italie-Tour de France. Patron du Giro, Mauro Vegni s’est confié sur la participation du coureur de la Sky.

Alors que la saison de cyclisme vient de débuter avec le Tour Down Under en Australie, le verdict de l’affaire Chris Froome est attendu de tous. En marge du dernier Tour d’Espagne, le Britannique a subi un contrôle anormal au salbutamol, affaire qui n’a été révélée qu’il y a quelques semaines. Pour le moment, l’UCI n’a pas encore tranché ni annoncé de sanctions à l’encontre de Froome. Un cas que Mauro Vegni, patron du Giro, espère qu’il soit résolu au plus vite en vue de voir pour la première fois le coureur de la Sky sur les routes transalpines.

« J’espère que tout sera vite clarifié, pour Froome, pour l’intérêt du Giro et du cyclisme en général »

Rapporté par L’Equipe, Mauro Vegni s’est donc confié sur ce cas ChrisFroome, expliquant : « Je suis amer car c’était la première fois que Froome venait dans notre épreuve, et nous nous en réjouissions. Maintenant, je veux rester confiant et j’espère que tout sera vite clarifié, pour Froome, pour l’intérêt du Giro et du cyclisme en général. J’attends avec impatience le résultat final, mais en aucun cas je n’accepterai une solution de compromis comme avec Alberto Contador en 2011, qui avait remporté le Giro dont il fut rayé du palmarès pour un contrôle antidopage positif subi dans une autre course (le Tour 2010), parce que le délai de la justice n’est pas raccord avec la justice sportive. Cette fois, Froome a été trouvé positif en septembre 2017 et le Giro se courra en mai 2018. Les hautes instances ont donc huit mois pour trouver une solution. Je veux croire que cela sera suffisant, sinon cela serait à désespérer de notre capacité à gérer notre sport. Le public ne le comprendrait pas et moi pas davantage ».   

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