Tadej Pogacar vient de clore une nouvelle saison de folie avec une cinquième victoire d'affilée au Tour de Lombardie, après avoir notamment remporté le Tour des Flandres, la Flèche Wallonne, Liège-Bastogne-Liège, le Tour de France et les championnats du monde. Le Slovène enchaîne les saisons au plus haut niveau avec une constance impressionnante, qui témoigne de l'exigence forte qui l'accompagne au quotidien. Au point de susciter une certaine inquiétude chez sa mère, qui s'est confié dans les colonnes du Parisien.
Une nouvelle fois, Tadej Pogacar a terminé une saison exceptionnelle par une victoire au Tour de Lombardie, la cinquième d'affilée. Et quand on fait le bilan 2025 du champion slovène, il est encore incroyable, avec des victoires, entre autres, au Tour des Flandres, à la Flèche Wallonne, à Liège-Bastogne-Liège, au Dauphiné Libéré, au Tour de France, aux championnats du monde et d'Europe et enfin au Tour de Lombardie.
« Les événements s'enchaînent sans répit »
Tadej Pogacar enchaîne les saisons au top niveau avec une régularité incroyable, qui témoigne d'une exigence absolue dans son quotidien. Et quand bien même le staff de l'équipe UAE, Mauro Gianetti et Joxean Matxin-Fernandez en tête, tente de le préserver au maximum et d'alléger au plus son calendrier afin de lui ménager des périodes de repos, il est clair que le double champion du monde subit un rythme effréné, dans lequel il lui est très difficile d'échapper à une pression constante.
« Parfois, j'aimerais qu'il lève le pied »
Autant d'éléments qui ne sont pas sans susciter une certaine inquiétude chez la mère du coureur, Marjeta Pogacar. A l'occasion d'un entretien accordé au Parisien et relayé par le quotidien sportif catalan Sport, elle a en effet confié se faire du souci pour son fils devant la pression permanente qu'il doit affronter, sans jamais pouvoir souffler ni profiter un peu de ses victoires : « Cela fait des années que je dis que ces victoires, ces événements festifs, passent trop vite . Ils s'enchaînent sans répit. On est très heureux, mais on n'a pas le temps d'en profiter. Parfois, j'aimerais qu'il lève le pied. Je comprendrais s'il arrêtait le vélo, ou au moins pendant un an ».