L’Agence mondiale antidopage sort enfin du silence après sa décision de blanchir Christopher Froome dans son affaire de dopage au Salbutamol.
Après plusieurs mois de tergiversations, suite à une prise anormale de Salbutamol, produit contre l’asthme, lors de la Vuelta en septembre dernier, l’Agence mondiale antidopage (AMA) a statué sur le sort de Christopher Froome le 2 juillet dernier en l'autorisant à prendre le départ du Tour de France (7-29/07). La Haute instance justifie un tel choix via un communiqué de presse.
« Le résultat analytique ne peut pas être considéré comme anormal »
« La combinaison de la variabilité de l’excrétion de Salbutamol avant le contrôle antidopage et le nombre de contrôles effectués consécutivement signifient que le résultat analytique ne peut pas être considéré comme anormal avec la dose autorisée de Salbutamol inhalé. Sa condition physique, ce qui comprend sa maladie (une infection), des symptômes asthmatiques exacerbés, une augmentation de la dose (de Ventoline) sur une période courte, une déshydratation, et le fait qu’il était à mi-chemin d’une course cycliste à étapes », écrit ainsi l’AMA.