Après 900 jours d'absence, Paris-Roubaix faisait son grand retour, avec pour particularité cette année de se dérouler en automne et non au printemps. Après une course dantesque, Peter Sagan s'est livré sur sa performance.
L'Enfer du Nord portait bien son nom ce dimanche. Après 900 jours d'absence en raison de la crise sanitaire, Paris-Roubaix a de nouveau eu lieu avec, cette fois-ci, en prime, des conditions dantesques. Pour la première fois depuis 20 ans, la course s'est en effet déroulée sous une pluie battante, provoquant ainsi des chemins boueux sur les secteurs pavés. Vainqueur en 2018 de la reine des classiques, Peter Sagan n'a rien pu faire face au vainqueur Sonny Colbrelli (Bahrain Victorious). Une déception pour le Slovaque, qui disputait sa dernière course sous les couleurs de la formation BORA-hangrohe, où il évoluait depuis 5 ans.
« La clé était de survivre jusqu'à la ligne d'arrivée »
Dans des propos rapportés par Cyclism'Actu, Peter Sagan a analysé sa décevante 55ème place : « C'était une course d'usure où la clé était de survivre jusqu'à la ligne d'arrivée. Nous savions que le placement serait fondamental et qu'il serait extrêmement important d'être en tête du peloton. J'ai été impliqué dans une lourde chute. La partie droite de mon corps était beaucoup touchée. J'ai tout donné pour rallier l'arrivée. C'était ma dernière course sous les couleurs de BORA-hansgrohe et je voulais vraiment terminer les cinq années que nous avons passées ensemble avec le meilleur résultat possible, mais aujourd'hui n'était pas le bon jour. »