A l’occasion des championnats de France cycliste sur route courus hier sous la chaleur d’un circuit éprouvant aux Herbiers, une passe d’armes s’est tenue entre la formation Groupama-FDJ, en surnombre dans le final, et le leader d’Arkea-BB Hôtels, Kevin Vauquelin. Elle s’est prolongée devant les micros après l’arrivée...
Les championnats de France cycliste sur route, qui se sont disputés dimanche aux Herbiers ont été le théâtre d’une offensive XXL de la Groupama-FDJ, qui s’est retrouvée en grand surnombre à 80 kilomètres de l’arrivée, et dont l’attitude a suscité une vive réaction de Kevin Vauquelin, le leader d’Arkea-BB Hôtels, lui aussi dans le coup pour la gagne (3ème à l’arrivée) et qui n’a jamais été lâché d’une semelle par la formation de Marc Madiot.
« Romain Grégoire était encore à me coller... »
Après l’arrivée, Vauquelin n’a pas manqué de faire savoir ce qu’il pensait de la Groupama-FDJ, qui avait selon lui mis l’une de ses meilleurs cartes, Romain Grégoire, à son marquage plutôt que de jouer l’offensive grâce à son surnombre. Le leader d’Arkea-BB Hôtels a ainsi lancé, dans des propos rapportés par cyclismactu.net : « Je n'ai plus envie de voir de maillots bleus (rires), il y en avait partout des Groupama-FDJ. C'était compliqué avec leur surnombre. Pour changer, Romain Grégoire était encore à me coller, je ne pouvais pas faire grand-chose. J'étais très, très fort, probablement dans les tous meilleurs. Je n'ai pas suffisamment cru en moi et en mon sprint. Le titre était atteignable, j'étais frais dans le final. J'avais un peu plus la pancarte de favori, ça m'a desservi ».
« Ils ont joué avec nous et avec notre mental »
Dans la foulée, Kevin Vauquelin a remis une petite pièce dans le jukebox de la Groupama-FDJ : « Je suis content que ce soit Dorian Godon qui ait gagné, parce que c'est une belle personne qui le mérite. Je suis content aussi qu'on coiffe les Groupama-FDJ, parce que c'était compliqué de jouer contre eux. Ils ont joué avec nous et avec notre mental ». Si Kevin Vauquelin peut à juste titre remarquer qu’avec son surnombre, la Groupama-FDJ aurait pu mener une tactique plus offensive dans le final, il apparaît en revanche normal que lui soit marqué par l’un des cadres de celle-ci tant il a démontré durant l’épreuve qu’il était un des plus forts du peloton.