Aujourd’hui consultante, présentatrice et directrice du Tour de France femmes, Marion Rousse était auparavant une cycliste professionnelle. Ayant notamment été sacrée championne de France, la compagne de Julian Alaphilippe a commencé très jeune à faire du vélo. Une carrière débutée d’ailleurs en désobéissant à son père, qui ne voulait pas la voir sur un deux roues.
Entre Marion Rousse et le vélo, c’est une histoire d’amour qui a débuté il y a plusieurs années maintenant. Alors qu’elle est aujourd’hui notamment directrice du Tour de France femmes, la compagne de Julian Alaphilippe était auparavant au coeur du peloton. Cycliste professionnelle, Marion Rousse a dû fournir de nombreux efforts pour arriver là où elle était. Pour elle, ça a d’ailleurs commencé très tôt. Dès son plus jeune âge, l’ancienne championne de France a voulu faire du cyclisme, signant même sa première licence dans le dos de son père et avec l’aide sa mère.
« Oui je me suis inscrite en cachette »
Invitée par la ville de Clermont sur Youtube à revenir sur ses débuts sur un vélo, Marion Rousse a raconté comme elle a désobéi à son père pour s’inscrire dans un club. « Ça c’est mon premier maillot, en compétition. J’avais signé dans le vélo club de Fourmies parce que je viens du Nord. C’est le premier maillot de vélo que j’ai eu. J’avais 6 ans. Le temps passe. Oui je me suis inscrite en cachette. Je viens d’une famille de vélo, j’en avais un peu marre d’aller encourager les garçons. Je me suis dit que moi aussi je veux faire du vélo », a d’abord confié celle qui officie aujourd’hui sur France Télévisions.
« Je l’ai mis devant le fait accompli »
Marion Rousse a ensuite fait savoir : « J’avais quand même beaucoup d’énergie. Donc j’en ai parlé à mon père et mon père qui faisait du vélo m’a dit : « Non. Tu es trop jeune et c’est trop dur pour une petite fille ». Avec l’aide de ma mère, je me souviens très bien, je suis allée au magasin de vélo et j’ai dit : « Je prends ma licence ». J’ai signé ma licence et quand mon père est rentrée du boulot, je l’ai mis devant le fait accompli. Après c’est devenu mon entraîneur et puis il me suit toujours. C’est le tout début, c’est le commencement ».