Cyclisme - Giro : Pinot croit-il toujours au général ?
Alexandre Higounet

Alors qu’il a perdu un peu de terrain au classement général durant le week-end, diminué par une maladie liée à un coup de froid, Thibaut Pinot croit-il toujours être en mesure de jouer sa carte pour le classement général ? Marc Madiot, le manager général de la Groupama-FDJ livre sa réponse sur la stratégie à suivre

Légèrement distancé depuis le week-end, qu’il a dû traverser diminué par une maladie liée à un coup de froid, ce qui lui a valu de perdre une minute sur Roglic lors de l’étape montagneuse de samedi et un peu plus de 2 minutes à l’occasion du contre-la-montre de dimanche, Thibaut Pinot doit-il renoncer au classement général, lui qui avait l’objectif de viser le plus haut possible au départ de l’épreuve ?

Pinot n’est pas trop loin au général

En début de semaine, le10sport.com avait analysé que la 19ème place au classement général du Français (il est 16ème désormais) ne devait surtout pas marquer la fin de ses ambitions sachant qu’il n’a au final perdu que peu de temps avec sa maladie, ce qui démontre son excellent niveau de forme. De plus, avec l’abandon d’Evenepoel, une course de mouvements va s’ouvrir, qui va offrir des ouvertures pour le champion français.

« Comme Evenepoel n’est plus là, ça redistribue les cartes »

Interrogé par cyclismactu.net, Marc Madiot, le boss de la Groupama-FDJ a confirmé que cette petite perte de temps ne changeait finalement pas grand-chose pour Pinot, qui gardait l’ambition du général : « Thibaut Pinot a été testé et retesté, pour l'instant il n’a pas le covid. Je croise les doigts pour qu'il ne l'ait pas et qu'il se refasse une petite santé rapidement, pour qu'il soit l'un des acteurs principaux dans la dernière partie montagneuse du Giro. Il faut faire le dos rond le temps nécessaire et puis derrière reprendre progressivement sa meilleure condition physique. Doit-il renoncer au général pour se concentrer sur les étapes ? Les deux vont aller ensemble. Parce qu'il est à la fois loin et pas loin au général. Et puis le Giro n'est pas le Tour de France, c'est une course où il y a plus de mouvements, ça bouge davantage. En plus comme Evenepoel n'est plus là, ça va encore redistribuer les cartes, donc il va y avoir des opportunités ». Définitivement, pour Pinot, la stratégie ne bougera pas. L’espoir est toujours permis.

Articles liés