Cyclisme : Fondation, directeur sportif… L’aveu d’Alberto Contador sur son après-carrière !
J.-G.D.

Alberto Contador clame haut et fort son refus de devenir, un jour, directeur sportif d'une équipe.

Après le Tour d’EspagneAlberto Contador a officiellement quitté le peloton. L’ancien leader de la Trek-Segafredo peut désormais se concentrer sur sa Fondation, créée avec Ivan Basso, qui vient en aide à de jeunes coureurs. Dans une longue interview accordée dans les colonnes de Sport Foot Magazine, l’Espagnol confie notamment qu’il ne souhaite pas endosser le costume de directeur sportif.

« Devenir directeur sportif ? Non, je ne me vois pas au volant d’une voiture »

« Le cyclisme nous a beaucoup apportés. Ivan Basso et moi voulions faire quelque chose en retour. Nous le faisons gratuitement. Je vais y consacrer une partie de mon énergie, mais je vais surtout m’occuper de la maladie qui m’a affecté (une hémorragie cérébrale) et favoriser la recherche par l’intermédiaire de ma fondation. Je vais aussi devenir ambassadeur de certaines marques et donner des conférences en entreprises sur les thèmes de la motivation et du leadership. Devenir directeur sportif ? Non, je ne me vois pas au volant d’une voiture. Si je m’engage au sein d’une équipe, ce sera plutôt pour attirer des sponsors. Mais je ne veux pas le faire pour avoir du boulot, plutôt pour offrir davantage de possibilités au cyclisme. Je me vois plutôt dans un rôle d’ambassadeur que dans celui de directeur sportif ou de manager. Le fait qu’aucun grand champion n’est devenu un grand directeur sportif ? Peut-être parce que les coureurs qui ont eu tellement de responsabilités au cours de leur carrière ne veulent plus avoir de charge ou être esclaves du cyclisme. Pour obtenir de bons résultats, il faut être esclave, super-professionnel, hypothéquer une bonne partie de sa vie. La plupart ne veulent plus faire cet effort, ils veulent un boulot plus tranquille », admet Alberto Contador.

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