Soupçonnée de dopage à l’issue du Tour de France, l’équipe cycliste Arkéa-Samsic est dans la tourmente. Le directeur général du sponsor voudrait tout simplement cesser de soutenir l’équipe si le dopage était avéré.
L'enquête est toujours en cours. Lors d’une perquisition à l’hôtel des coureurs d’Arkéa-Samsic sur le dernier Tour de France, « une méthode pouvant être qualifiée de dopante » aurait été découverte. Le grimpeur colombien, Nairo Quintana, et son frère Dayer Quintana, seraient notamment suspectés. Une enquête a été ouverte pour juger de ces faits de dopage présumés et l’équipe bretonne, Arkéa-Samsic, est désormais dans l’attente du verdict et pourrait être exclue de toute compétition.
«S’il y a mise en examen, on arrête»
Dans un entretien pour Ouest-France, le directeur général de Samsic, principal sponsor de l'équipe, Christian Roulleau, serait prêt au pire si les faits de dopage étaient avérés. « Pour moi, s’il y a mise en examen, c’est que vous avez fait une connerie, que vous avez quand même fauté. Si c’est « on a fauté », moi, je me retire. On attend avec impatience la fin de l’histoire, et on espère que la justice va aller très vite. On ne se rend pas compte des dégâts que cela peut faire. Il y a quand même une centaine de personnes qui travaillent dans l’équipe. C’est comme de l’eau trouble, ça sent mauvais. On n’a pas envie de porter ça. Ça rend malheureux beaucoup de gens. Par contre s’il n’y a rien, on va faire un buzz. Ça salit tellement de gens. »