Anquetil, Fignon, Démare… Quiz sur les Français qui ont brillé sur le Giro
La rédaction

Depuis de longues années, le Tour d’Italie est devenu une étape obligatoire pour les champions souhaitant inscrire leur nom dans la légende du cyclisme. Mais un succès au Giro se mérite autant qu’une victoire dans le Tour, d’autant que les cols y sont très durs et la météo tellement incertaine… L’histoire est là pour le rappeler.

Au fil du temps, le Giro, quasiment réservé aux coureurs italiens pendant de longues décennies, a grandi et attiré de plus en plus de grands champions internationaux. Aujourd’hui, il fait partie des courses incontournables à aller chercher pour un grand champion désireux d’entrer dans la légende du cyclisme. La plupart des géants d’après-guerre sont allés le courir et le gagner, qu’il s’agisse de Jacques Anqueti, d’Eddy Merckx, de Bernard Hinault, de Laurent Fignon ou encore de Miguel Indurain. Dans l’histoire récente, des multiples vainqueurs du Tour, comme Christopher Froome ou Alberto Contador, ou des surdoués du cyclisme comme Egal Bernal, sont venus en Italie pour le gagner. Depuis trente ans, peu de géants n’y ont pas triomphé. Greg Lemond en fait partie, malgré une troisième place en 1985 ou Lance Armstrong.

Des étapes de légende

Sa position dans la saison, en plein cœur du mois de mai, ouvrant la possibilité de coups de froid tombant en force sur les sommets, l’histoire du Giro est parsemée d’étapes de légende sous la neige, comme celle de 2014, où Nairo Quintana avait réalisé un vrai coup de Trafalgar en compagnie de Pierre Rolland, ou de celle du Passo Gavia en 1988, probablement la plus dingue, où certains coureurs, perdus dans le froid et la neige, frigorifiés au milieu de nulle part, craignirent d’y laisser la vie. Ce jour-là, alors qu’il avait anticipé sur le brusque changement de temps en prenant l’équipement nécessaire, Andy Hampsten était allé chercher la victoire finale, là où certains tentaient juste de descendre vers la vallée pour retrouver la vie. Et c’est aussi au milieu de mur de neiges, dans l’interminable montée du Stelvio jusqu’à 2750 mètres que Bernard Hinault alla chercher son premier triomphe en Italie, au terme d’un raid de légende en compagnie de son lieutenant d’alors, Jean-René Bernaudeau, à qui il laissa la victoire ce jour-là, laissant ses rivaux arriver plus de 4 minutes derrière. Ainsi s’écrit la légende du Tour d’Italie.

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