MMA : « Plus de 90% de dopés », la révélation choc de l’entraîneur de Benoît Saint-Denis
Florian Barré

On le sait, depuis toujours, le dopage fait partie intégrante de la vie d’un grand nombre de combattants de MMA, surtout à l’UFC. Mais si certains imaginent que plus de la moitié des athlètes n’ont pas recours à ce genre de traitement, ils font fausse route selon Cyrille Diabaté et Daniel Woirin (entraîneur de Benoît Saint-Denis). Sur leur podcast, les deux hommes ont notamment évoqué le cas du « God of War ».

Récemment, lors d’un entretien pour Le Figaro, la pépite française de l’UFC Benoit Saint-Denis évoquait plusieurs faits avérés, notamment concernant le champion incontesté de sa propre catégorie : Islam Makhachev. « Concernant la famille Nurmagomedov, par exemple, je n’ai plus aucun doute : ils sont chargés comme des mules. Ils sont intelligents dans leur manière de se doper, mais ils savent très bien le faire. Makhachev s’est fait choper au meldonium par exemple. Le champion actuel des poids légers de l’UFC s’est fait attraper en 2016 ! » avait-il balancé.

« Benoît Saint-Denis se dope ? »

BSD avait également précisé qu’il ne trahirait pas sa Foi et qu’ainsi, avoir recours à ce genre de pratique, ne correspondait pas du tout à ses valeurs. Mais pour arriver au sommet dans ce monde si concurrentiel, il faut parfois plus que du simple talent. D’ailleurs, d’après l’ancien combattant de l’UFC Cyrille Diabaté et l’entraîneur du God of War Daniel Woirin, les athlètes dopés seraient bien plus nombreux que les fans ne l’imaginent : « Pour les combattants français qui sont à l’UFC, je ne dis pas qu’aucun se dope, mais je pense qu’ils ne sont pas beaucoup à le faire. Par exemple Benoît Saint-Denis se dope ? Moi je pense que non, je n’y crois pas, et il est quand même n°11 dans sa catégorie. Il est la preuve qu’on peut arriver à un très haut niveau même sans l’aide des produits. Je pense même que la carrière d’un dopé est plus courte à cause des problèmes de santé. » a d’abord affirmé Diabaté.

« Il y a moins d’effets indésirables aujourd’hui »

Une affirmation sur laquelle Daniel Woirin a rebondi en annonçant un pourcentage ahurissant : « Ça dépend ton degré de dopage. Le dopage qu’il y avait à l’époque du Pride, ce n’était pas le même que maintenant. Je pense qu’il y a moins d’effets indésirables aujourd’hui. […] Mais plus tu montes dans les classements, plus tu tombes sur des combattants chargés. Les Brésiliens, les Polonais, les Américains… Dans le MMA je dirais plus de 90% de dopés. » Au moins 9 athlètes sur 10 auraient donc recours au dopage pour performer ? Une statistique hallucinante qui est impossible à confirmer. Toujours est-il que les dirigeants ne font rien contre puisqu’une telle pratique permet sans nul doute d’améliorer le niveau des combattants dans l’octogone.

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