Après 12 saisons passées en NBA, Evan Fournier va faire son retour en Europe, lui qui s’est engagé en faveur de l’Olympiakos. Mais le médaillé d’argent avec l’équipe de France aux Jeux Olympiques de Paris 2024 a sérieusement pensé à mettre un terme à sa carrière, faute de propositions intéressantes en NBA.
Si Guershon Yabusele s’est engagé avec les Philadelphia Sixers et va faire son grand retour en NBA, Evan Fournier quant à lui va faire le chemin inverse. Après 12 saisons dans la Grande Ligue et des dernières années compliquées aux New York Knicks, l’arrière âgé de 31 ans s’est engagé pour les deux prochaines saisons avec l'Olympiakos, mais il a sérieusement envisagé la possibilité de tout arrêter.
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— le10sport (@le10sport) September 4, 2024
« J’avais une offre en NBA qui vraiment… Je ne voulais pas faire ça »
« Est ce que j’ai pensé à arrêter ? Ouais, fort. Parce que j’avais une offre en NBA qui vraiment… Je ne voulais pas faire ça. C’était du mentoring. C’était être avec les jeunes, jouer dans une équipe qui perd, qui va tanker… Quelle équipe ? (Washington) D.C. Personnellement, ce n’est pas ce que je voulais pour ma carrière. Je sors de deux années déjà où je ne joue pas. J’ai pas envie de retomber dans un truc où… Non, j’ai pas envie de faire ça. J’ai envie de vivre des moments forts. J’ai envie de jouer au basket, j’ai envie d’être moi-même, j’ai envie de kiffer, j’ai envie de faire de la compétition », a confié Evan Fournier, dans un entretien accordé à First Team.
« Je suis prêt à arrêter s’il faut »
« C’est pour ça que je me suis dis : “Bon, vas-y, je rentre, on va voir comment ça se passe.” Mais je m’étais déjà préparé à l’éventualité de si ça me plait pas, je ne ferai pas déménager ma famille, partir pour partir et jouer pour jouer », a ajouté Evan Fournier. « Je ferai pas ça, donc je suis prêt à arrêter s’il faut. Bon il se trouve que ça s’est bien passé, l'Olympiakos était chaud… J’y ai pensé en début de prépa quand je voyais la tournure que ça prenait. Je sais pas si tu voyais sur mes shoes des JO j’avais marqué “1” sur mes shoes, j’avais un gros “1”. Je me suis dit : “Ça se trouve c’est la dernière.” Et si ça se fait pas, sincèrement, moi je suis prêt à arrêter. Je n’avais pas de problème avec ça. »