Basket - NBA : Cet ancien coéquipier de Kobe Bryant qui raconte sa descente aux enfers…
La rédaction

Alors que Lamar Odom aurait pu devenir l’un des meilleurs joueurs de sa génération, l’ancien des Lakers a connu une descente aux enfers sur laquelle il se confie. 

Lamar Odom a été drafté en 4e position en 1999. Après cinq années prometteuses aux Clippers de Los Angeles et au Heat de Miami, le natif de New York confirme son talent sous les couleurs des Lakers de Los Angeles aux côtés de Kobe Bryant. L’ailier soulèvera même deux titres NBA en 2009 et 2010. Malheureusement alors qu’il était promis a une grande carrière, Lamar Odom laissera toujours un goût amer d’inachevé. En 2015, il sera retrouvé dans une maison close du Nevada après avoir fait une overdose de cocaïne. Alors qu’il a failli trouver la mort à cause de sa dépendance à cette drogue, l’ancien coéquipier de Kobe Bryant est revenu sur cette descente aux enfers. 

« Je prenais de la coke tous les jours »

Dans un entretien accordé à Players Tribune, Lamar Odom se confie : « A un moment le docteur en charge est venu et m’a dit ce qui s’était passé. Il m’a dit ‘M. Odom, vous avez été dans le coma lors des 4 derniers jours. Vous comprenez ?’ Je ne pouvais pas parler donc j’ai hoché la tête. Il m’a dit ‘C’est un miracle que vous soyez là. Nous ne pensions pas que vous alliez vous en sortir.’ A ce stade de ma vie, je prenais de la coke tous les jours. Quasiment à chaque moment de libre que j’avais je prenais de la coke. Je ne pouvais pas le contrôler… Je ne voulais pas le contrôler. J’ai perdu beaucoup de membres de ma famille en très peu de temps. Quand je prenais de la coke je me sentais bien pendant une minute. Je n’étais plus aussi anxieux. Je n’avais plus de douleur. Je ne pensais plus à la mort. Donc j’ai continuais d’en prendre de plus en plus, mais j’étais encore en contrôle. Je n’en prenais pas tous les jours. Je suis sobre désormais mais c’est un combat chaque jour, j’ai une addiction à la cocaïne. J’aurai toujours une addiction. Cela ne s’en va jamais. Là j’aimerais être défoncé, mais je sais que je ne peux pas si je veux être là pour mes enfants. »

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