Basket - JO 2024 : Le patron de l’équipe de France réclame une révolution
Hugo Chirossel -
Journaliste
Passionné de football depuis le plus jeune âge, devenir journaliste sportif est rapidement devenu une évidence pour Hugo. Il se découvrira plus tard un amour pour la NBA, avant d’explorer d’autres horizons comme ceux de la Formule 1 et de la NFL.

À un an des Jeux olympiques de Paris 2024, l’équipe de France de basket inquiète. Les hommes de Vincent Collet ont été éliminés dès la phase de poules de la dernière Coupe du monde, un échec qui, pour Nicolas Batum, doit entraîner de gros changements. Pour le capitaine des Bleus, personne ne doit être assuré d’avoir sa place dans le groupe, à l’exception de Victor Wembanyama.

« Réussir les JO, ce serait une belle histoire. Et il n’y aura pas d’autre but que l’or. » Dans un entretien accordé à L'Équipe récemment, Victor Wembanyama s’est exprimé sur les Jeux olympiques de Paris 2024 qui attendent l’équipe de France. Contrairement à la dernière Coupe du monde, le nouveau joueur des Spurs sera bien présent : « Je serai bien sûr aux JO. » Une compétition qui va arriver un an après un Mondial très décevant de la part des Bleus, éliminés dès la phase de groupes.

«Tout le monde doit être en compétition maintenant»

Pour Nicolas Batum, cela doit marquer la fin des privilèges et tout le monde doit repartir d’un pied d’égalité pour obtenir sa place en équipe de France, même lui. « Si je vais aux JO. Parce que tout le monde doit être en compétition maintenant. C’est fini les 12 (membres du roster, ndlr). Pour moi c’est un truc… c’est fini, il faut arrêter avec ça. Moi-ci, moi-ça… C’est moi qui parle, parce que j’ai été là-dedans. Mais on est dans un virage très dangereux. Y’a eu une génération TP (Tony Parker, ndlr), moi, Nando (De Colo), tu vois, ça s’est suivi jusqu’à Evan (Fournier)… et là on arrive dans un truc très dangereux, j’ai l’impression. Et je pense qu’il faut tout remettre à plat. C’est ce qu’on a fait en 2009 », a-t-il déclaré, dans un entretien accordé à First Team.

«Si ça se trouve ce sera sans Rudy Gobert et Evan Fournier, qui sait ?»

« Viens, on met tout le monde en compétition. Viens, on joue tous ensemble. Viens, on se rentre tous dans la gueule et voit sur le moment, on parle pas de maintenant, on parle dans 10, 11 mois, qui seront les 12 meilleures pour former la meilleure équipe de France possible. Et ça se trouve, ce sera sans moi. Si ça se trouve ce sera sans Rudy Gobert et Evan Fournier, qui sait ? Même sans Nando (De Colo), on ne peut pas prévoir », a ajouté Nicolas Batum. Un joueur pourrait tout de même être dans le groupe quoi qu'il arrive : « Après, il y a des joueurs qui sont plus probables d’être dedans. Victor (Wembanyama) il a 99,9% de chances de finir dedans et j’espère aussi. »

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