Tous les mercredis, Le 10 Sport vous propose un éclairage sur l'Euroligue et sur les grosses écuries européennes. Premier épisode avec l'adversaire du jour pour Orléans, l'ogre Olympiakos.
On connaît la ferveur populaire du peuple grec pour le football, celle-ci se veut identique pour le basket. Véritable monstre sacré sur la scène européenne, l'Olympiakos se veut redouté par le plus grand nombre à l'aube d'affronter Orléans pour son entrée en lice en Euroligue. Car au Pirée on n'effectue pas les choses à moitié. La culture de la gagne fait partie intégrante du paysage culturel de ce club au palmarès impressionnant. Neuf titres de champion de Grèce, une Euroligue gagnée en 1997, sept coupes nationales, n'en jetez plus la salle des trophées du Pirée respire le grand air de la victoire. Mais voilà, depuis son dernier trophée en 2002, le géant Grec se heurte à la rivalité du Panathinaïkos, un affront pour ses supporters et pour les dirigeants du club qui ont consenti à d'énormes efforts financiers pour façonner un effectif de haut niveau.
Des salaires faramineux!
L'écrin du Stade de la Paix et de l'amitié qui n'a rien pourtant d'un lieu propice à la convivialité pour les visiteurs, voit arpenter depuis le début de la saison des joueurs passés par la case NBA comme Josh Childress ou encore Von Wafer ex Lakers et Houston Rockets. Le jeune pouce Patrick Beverley vient compléter le contingent américain du Pirée. Sans oublier bien sûr les stars européennes comme Vujcic et Papaloukas dont la renommée n'est plus à prouver à l'échelle continentale. Mais comment cette écurie grecque peut-elle attirer autant de grands joueurs? Grâce à ses propriétaires jeunes et milliardaires qui n'ont pas froid aux yeux. Ainsi, Josh Childress touche quelques 4,3 millions d'euros net annuels, Papaloukas 3 millions. Des sommes astronomiques certes, mais du pain béni pour l'entraîneur Panayotis Yannàkis à la tête de cette équipe depuis février 2008. L'objectif se veut simple, briller en Euroligue et surtout conquérir à nouveau le titre de champion propriété exclusive du Pana. Autant dire que pour Orléans, la tâche s'annonce compliquée face à la pression populaire de plus de 14000 supporters surchauffés...