Jo-Wilfried Tsonga, d'habitude posé et souriant, n'était pas franchement à prendre avec des pincettes après sa victoire en forme de correction sur son pote Josselin Ouanna au 2e tour de Roland-Garros. Extraits choisis.
Jo, tu n'as pas honte de faire souffrir ton pote ? J'aurais préféré jouer quelqu'un d'autre, c’est sûr. C'est le jeu. C'est comme ça. Malgré tout, il faut quand même que j'avance et que je continue mon tournoi.
Tu es quand même le numéro 1 français. On est en France, c'est un tournoi français important, cela t’a-t-il agacé que l'on t’impose de jouer le dimanche ? J'attendais cette question. J'étais déçu parce que j'ai joué dimanche, j'avais demandé à ne pas jouer dimanche parce que j'avais fait ma préparation pour arriver plutôt lundi ou mardi en grosse forme. J'étais contraint de jouer dimanche. Je me suis plié, c'est le jeu. Ce qui m'a agacé sur le coup, c'est que je pense que l’on demande à Murray l'heure à laquelle il veut jouer, le jour où il veut jouer à Wimbledon, on ne lui impose pas. Pour Federer, dans son pays, c'est la même chose. Aux Etats-Unis, c'est la même chose pour leurs meilleurs joueurs.
Lleyton joue toujours sous le cagnard à l’Australian Open parce qu'il aime ça et pas les autres, alors il se fait toujours programmer à ces heures-là. Aujourd'hui, on est en France, je suis n°1 français, j'aurais trouvé légitime que l'on m’écoute un peu, qu'on me laisse choisir quand commencer. Je suis déçu parce que j’attendais mieux de l'organisation. J’aurais aimé qu'ils m'écoutent un peu. Certaines petites choses peuvent être agaçantes. On se plaint de ne pas avoir de très bons joueurs mais on ne les met pas dans les meilleures conditions tout le temps. Je trouve cela dommage.
Quelques joueuses sont actives sur Twitter. Tu as quelques messages, mais sans plus, que penses-tu de ce mode de communication ? Je ne connais pas Twitter. Je ne sais pas de quoi on parle.