La semaine dernière, Novak Djokovic a surpris du monde en annonçant le départ de son entraîneur, Goran Ivanisevic. Entraîneur du champion serbe depuis 2019, de nombreuses rumeurs autour des raisons de cette fin de collaboration. Mais comme Novak Djokovic, Goran Ivanisevic explique qu'il s'agit seulement d'une saturation, après cinq années couronnées de succès.
Après avoir été éliminé de l'Open d'Australie en demi-finale par Jannick Sinner, Novak Djokovic voudra certainement remettre les pendules à l'heure à Roland-Garros. Mais cela se fera sans son entraîneur, Goran Ivanisevic, de qui il a décidé de se séparer la semaine dernière, après cinq ans de collaboration.
«Le point de saturation a tout simplement été atteint»
Sur son compte Instagram, Novak Djokovic a expliqué la raison de son choix : « Tout d’abord, Goran est mon ami pour la vie. C’est une personne très chère pour moi, la fin de notre collaboration professionnelle ne veut pas dire que notre amitié s’arrête. Le point de saturation a tout simplement été atteint. Nous avons senti qu’il était temps de nous séparer. Notre séparation a été positive, aussi positive qu’une séparation puisse l’être. Nous sommes juste arrivés à un point où nous avons épuisé notre coopération après presque cinq ans. »
Tennis : Une menace est annoncée pour Djokovic https://t.co/cdR8KEAwV1 pic.twitter.com/u6UyykeaUn
— le10sport (@le10sport) April 2, 2024
«Il s’est lassé de moi et je me suis lassé de lui»
Dans des propos rapportés par We Love Tennis, Goran Ivanisevic est revenu sur sa séparation avec Novak Djokovic : « J’ai lu beaucoup de choses (sur les raisons de cette séparation, ndlr)… Les gens doivent écrire, mais personne n’a réussi à trouver. Il n’y a pas de vraie raison, la vraie raison est la saturation. Ces cinq années ont été extrêmement difficiles, les gens oublient ce qu’il s’est passé avec le Covid et qu’à un moment donné, il était le grand méchant en raison de la question de la non‐vaccination. On était toujours dans une étape intermédiaire, un ministre l’interdisait de jouer, la folie avec l’Australie… Il y avait de la saturation. Et il s’est lassé de moi et je me suis lassé de lui. Je ne pouvais plus l’aider, mais nous avons fait du sacré boulot. »