Novak Djokovic n’a plus remporté de tournoi du Grand Chelem depuis 2016. Si l’opportunité d’inscrire une ligne de plus à son palmarès est réalisable à Wimbledon cette semaine, il concède un après-Roland-Garros compliqué à gérer.
Les Tournois du Grand Chelem s’enchaînent et se ressemblent pour le moment. À l’image de Roland-Garros, Novak Djokovic s’est qualifié pour les quarts de finale de Wimbledon où il affrontera Kei Nishikori. Lors des Internationaux de France à Porte d’Auteuil, le Serbe s’était incliné à ce même stade des quarts de finale, face à l’Italien Marco Cecchinato en quatre sets (6-3, 7-6, 1-6, 7-6). Une défaite qui a laissé une profonde frustration au natif de Belgrade qui affichait ses doutes à l'approche de Wimbledon et ne s'estimait pas favori pour remporter la compétition.
Un après-Roland « vraiment difficile »
Défait en finale du Tournoi du Queen’s en fin juin dernier, Novak Djokovic n’a pas réussi à se re-focaliser sur le tennis après Roland-Garros. Pour L’Équipe, il est revenu sur la transition compliquée entre les deux Grands Chelems et affirme un mental meilleur au fil du temps : « Quand j’ai perdu Roland-Garros, j’étais mal. C’était vraiment difficile. Mais je pense que le fait de basculer rapidement vers Wimbledon, probablement le tournoi le plus prestigieux du monde, m’a aidé à ne pas passer trop de temps à me lamenter. Tu reviens sur le court, tu t’entraînes et tu essaies de faire de ton mieux. Depuis un mois et demi, ça va de mieux en mieux. ».