C’est une victoire plus que prestigieuse qu’a décroché Arthur Fils ce dimanche après-midi. Sur la terre battue d’Hambourg, le Français est parvenu à battre Alexander Zverev en trois sets (6-3, 3-6, 7-6) et à remporter le second tournoi de sa carrière. Si c’est bien le résultat de cette rencontre qui compte le plus, l’attitude de l’Allemand n’est pas passée inaperçue. À tel point que son adversaire du jour a exprimé son étonnement quant au comportement du numéro 4 mondial.
Ce samedi après-midi, Arthur Fils avait rendez-vous avec un sacré adversaire en finale de l’ATP 500 d’Hambourg. Et clairement, le Français s’est montré largement au niveau, remportant la rencontre en trois sets (6-3, 3-6, 7-6) et 3h33 de jeu. Jouant sur les terres de son adversaire, Alexander Zverev, le tricolore a dû faire face à une ambiance qui lui était parfois hostile, mais également à l’attitude de son opposant. Par deux fois, l’Allemand s’est montré particulièrement mauvais joueur, affichant même une attitude virulente vis-à-vis du tricolore.
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— le10sport (@le10sport) July 20, 2024
Alexander Zverev proche de la crise de nerfs
Voyant Arthur Fils de plus en plus proche de la victoire, Alexander Zverev a vu ses nerfs commencer à le lâcher petit à petit. Tout a commencé lors d’un changement de côté. Alors que le score était de 6-5 pour le Français dans le dernier set, l’Allemand, assis sur son banc, a interpellé celui qui se classe 28ème au classement ATP. Si il est impossible de savoir quels ont été les mots de Zverev, son attitude semble virulente. À tel point que l’arbitre est descendu de sa chaise pour venir mettre fin à l’incident.
Une poignée de main glaciale, s’en est trop pour Fils
Après avoir finalement triomphé dans le troisième set 7 jeux à 5, Arthur Fils a remporté la rencontre. Les deux joueurs se sont alors rendus au centre du court pour la traditionnelle poignée de main. Mais là encore, Alexander Zverev a fait preuve de mauvais caractère. L’Allemand a à peine regardé le Français, montrant une attitude plus qu’incorrecte. À tel point qu’en rangeant ses raquettes et en rejoignant son équipe, on peut lire sur les lèvres d’Arthur Fils ces mots : « Mais il est fou ce mec ! », parlant très probablement de son adversaire du jour.