Comme l'an dernier, Dominic Thiem a battu Novak Djokovic à Londres. Comme l'an dernier, l'Autrichien s'est qualifié pour la finale des ATP Finals. Et le numéro 3 mondial est revenu sur son succès.
Le choc a tenu toutes ses promesses. Novak Djokovic s'attendait à une nouvelle bataille face à Dominic Thiem, les deux joueurs se sont livrés un véritable combat. Dans un match très serré et disputé, l'Autrichien a réalisé le seul break de la partie, en fin de première manche, pour prendre les devants. C'est ensuite que cette demi-finale des ATP Finals est entrée dans une dimension plus tactique, plus mentale, avec encore plus de suspense. Les deux derniers sets se jouent au tie-break, à Novak Djokovic le premier, à Dominic Thiem le second. Dominator a ainsi pris une revanche sur la finale de l'Open d'Australie. Et comme à Melbourne, l'issue a été incertaine jusqu'au bout.
« Il faut toujours croire que l'on peut être victorieux »
Le numéro 3 mondial a manqué quatre balles de match dans le premier jeu décisif. Sa chance semblait passée. D'autant que dans le dernier jeu du match, Novak Djokovic semblait avoir pris un avantage décisif en menant 4-0. Mais Dominic Thiem n'a pas sombré, est remonté, et s'est imposé (7-5, 6-7, 7-6). « L’aspect mental est très important. Il faut toujours croire que l’on peut être victorieux. Honnêtement, je dois dire qu’aujourd’hui j’ai eu un peu de chance lorsque nous étions à égalité dans le jeu décisif du troisième set. Évidemment, c’est super ce que j’ai réalisé. J’ai réussi à gagner deux tie-breaks contre Nadal et aujourd’hui j’ai remporté le décisif contre Djokovic. Je suis très content de ma performance dans ce genre de moments. Il y a encore des choses que je dois améliorer, comme cette double faute que j’ai faite avec une balle de match en ma faveur dans le deuxième set », a expliqué le joueur autrichien après le match, rapporté par We Love Tennis. Dominic Thiem disputera dimanche sa deuxième finale consécutive aux ATP Finals. Avec l'espoir de finalement ajouter le tournoi à son palmarès.