Tennis : Djokovic marque l'histoire, il jubile
Jean de Teyssière

En 2023, Novak Djokovic a montré qu'il ne fallait pas lui parler d'âge. Vainqueur de trois tournois du Grand Chelem (Open d'Australie, Roland Garros et US Open), le Serbe a porté son total de sacres à 24, record absolu. Il peut être rattrapé cette année par Rafael Nadal, qui a remporté 22 titres du Grand Chelem. Néanmoins, il va falloir être solide pour reprendre Djokovic, qui trouve sa motivation dans le fait de faire partie des meilleurs.

A 36 ans, Novak Djokovic n'a plus rien à prouver dans le tennis. Si ce n'est, peut-être, de remporter la médaille d'or lors des Jeux Olympiques, seul titre qui lui manque. Excellent et impressionnant en 2023, le Serbe voudra débuter 2024 sur les mêmes bases avec comme unique but de continuer de marquer l'histoire du tennis et du sport.

«Faire l'histoire du tennis a toujours été un but important»

Sacré champion des champions par le journal L'Équipe, Novak Djokovic a été interrogé par le quotidien français et explique d'où lui vient cette longévité : « Être meilleur me motive ? Bien sûr. Déjà, faire l'histoire du tennis a toujours été un but important. En fait, non, je corrige, ça ne l'a pas toujours été... Durant la première partie de ma carrière, je n'imaginais pas aller si loin. Je voulais être numéro 1 et remporter Wimbledon. J'y suis parvenu en continuant à gagner des titres du Grand Chelem et à rester numéro 1 pendant longtemps. Mais pour être honnête, jusqu'à il y a cinq ou six ans, je ne pensais pas à l'histoire, au nombre de titres en Grand Chelem, etc. Non... Ça paraissait loin. Pas impossible, mais très lointain. »

«J'ai porté une grande attention à mon corps et à mon esprit pour être meilleur, et encore meilleur, et encore meilleur»

« Après ma blessure au coude, j'ai changé la technique de mon service. J'avais 30 ans. Dans un sport aussi exigeant que le tennis, autour de 30 ans, on commence à se demander combien de mois ou d'années il reste. Et plus je vieillissais, plus les gens autour de moi - pas mes proches, mais ceux de l'écosystème du tennis - disaient que mon horloge biologique commençait à sonner, que le temps filait. Et plus je voulais leur prouver qu'ils avaient tort... J'ai porté une grande attention à mon corps et à mon esprit pour être meilleur, et encore meilleur, et encore meilleur, confesse Djokovic. Je pense que cela m'a permis d'être là où j'en suis à 36 ans. »

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