Tennis : Djokovic a été sauvé par une superstar de la NBA
Alexis Brunet

Novak Djokovic fait partie des plus grands champions de l'histoire du sport. Le Serbe trône tout en haut du tennis mondial et sort d'une grande saison 2023, ponctuée notamment par trois succès en finale de majeur. Mais il y a aussi eu des moments moins évidents que d'autres, notamment en février 2018. Le Djoker était en plein doute et pensait à faire une longue pause, mais Kobe Bryant a finalement trouvé les mots pour motiver à nouveau Djokovic.

Novak Djokovic a encore une fois prouvé que, même à 36 ans, il était loin d'être rouillé et il n'était donc pas prêt à laisser sa place. Le Serbe a écrasé la concurrence en 2023, remportant sept tournois, dont trois du Grand Chelem et un Masters. Des résultats épatants qui ont valu au Djoker le titre de champion des champions monde 2023, décerné par le journal L'Équipe.

«Je n'étais pas bien»

Novak Djokovic a donc accordé une interview au quotidien sportif. Dans cet entretien le Serbe a notamment évoqué sa relation avec Kobe Bryant et le rôle qu'avait joué le célèbre basketteur, aujourd’hui décédé, dans la vie du Djoker. « Je connaissais Kobe depuis 2011-2012. Il m'a toujours aidé, surtout quand j'en ai eu le plus besoin. Quand j'ai été opéré du coude (en février 2018), j'étais redescendu au-delà du top 20. Mentalement, je n'étais pas bien. J'avais même envisagé de quitter le tennis pendant un certain temps. Je lui ai parlé de nombreuses fois durant quelques mois. Il m'a encouragé, a partagé son expérience, donné des conseils. »

«C'était comme une séance de psychologie»

La relation entre Novak Djokovic et Kobe Bryant pouvait même parfois s'apparenter à une séance de psychologie. « Lui aussi me posait des questions. C'était comme une séance de psychologie. Du genre : « Quand tu sors du court, comment tu te sens par rapport aux moments où tu étais au top ? » On posait la question et, après, on rentrait dans les détails, pour comprendre l'aspect mental, jusqu'à évoquer toutes les routines quotidiennes. C'était vraiment une relation très forte. C'est pour cela que je lui ai rendu hommage à New York. Le 24 était l'un de ses deux numéros historiques avec le 8. »

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